La rupture vendredi du barrage de la compagnie minière Vale de Brumadinho, dans le sud-est du Brésil a causé 58 morts et 305 disparus, selon le bilan provisoire de dimanche, et les recherches ont repris après une suspension due à la crainte d’une rupture d’un deuxième barrage minier.
“Ce nombre va certainement augmenter”, un autobus avec un nombre indéterminé de corps à l’intérieur ayant été découvert, a déclaré à la presse le lieutenant-colonel Flavio Godinho, porte-parole de la défense civile de l’Etat de Minas Gerais, chargé d’organiser les secours.
« Il n’y a plus de risque de rupture », a assuré le lieutenant-colonel Godinho. « Les recherches ont déjà repris, par hélicoptère, sur terre et avec des chiens », a-t-il ajouté.
« Tant que nous n’avons pas retiré le dernier corps, nous avons encore espoir de retrouver des survivants, même si nous savons que, plus le temps passe, plus ce sera difficile », a déclaré un porte-parole des pompiers.
La justice a parallèlement décidé de bloquer 11 milliards de réais (trois milliards de dollars) sur les comptes du géant minier brésilien, à titre de réparations des dégâts humains et environnementaux, pour la rupture d’un des trois barrages de la mine Corrego do Feijão à Brumadinho, ville située à 60 km de la capitale de l’Etat de Minas Gerais Belo Horizonte.
La raison de cette catastrophe est toujours inconnue.