Chevaucher une telle monture c’est embrasser d’un seul coup des pans entiers de l’histoire coloniale britannique mais au-delà du côté historique que vaut réellement cette machine ? Côté look, succès garanti, toute droit sortie des années 50 cette moto vous singularise parmi toutes ces machines japonaises calqués sur des mangas de même origine.
Une fois assis, on perçoit très vite que la selle (dotée de ressorts conséquents) serait presque confortable et le freinage à disque calme largement les ardeurs du monocylindre de 28cv. Monocylindre qui rappellera que les sensations à moto ne sont toujours tributaires du nombre de cylindres ou de canassons capables d’affoler les radars de nos braves pandores.
On pourra peut être reprocher une direction un peu légère qui manifeste son indépendance sur route dégradée. La position est typique de ces machines : assis comme sur une chaise, les pieds légèrement en avant, le dos droit et les bras tendus sur un guidon au galbe harmonieux.
Le nez au vent et Lawrence d’Arabie en écran de veille,
Au final, une machine sympathique et économique avec moins de 4L/100km. Les puristes regretteront que le mono 4 temps ne soit pas plus expressif et un petit changement d’échappement devrait donner un peu plus de Pep’s au niveau sensations sonores…
Fiche Technique : Royal Enfield Bullet 500cc EFI, 28cv à 5 200 tours, frein à disque à l’avant, allumage électronique, injection, 5 rapports, poids 180kgs, tarif 7 890 euros. Livrable avec side-car !!!