St-André : Des investissements "constants" pour la mairie, de "l'affichage" pour l'oppositionParmi les grands points à retenir de ce BP 2022 : la stabilisation des dépenses de fonctionnement et de la masse salariale aux alentours de 2%, pas d'augmentation des taux d'imposition ou encore un fort recours aux subventions REACT-UE ou PST "afin de dynamiser l'investissement". Ce budget primitif (BP) intègre par ailleurs les éléments chiffres des quatre grands axes de la mandature : "Saint-André Ville verte et durable" (11,5 millions d'euros), "Saint-André, une ville solidaire et inclusive" (12,7 millions d'euros), "Saint-André, une ville économique et attractive" (1 million d'euros) et "Saint-André, une gouvernance de proximité" (1,5 million d'euros).
"La commune poursuit la restructuration de ses services pour un meilleur encadrement des agents. Comme on l'a constaté, les effectifs sont pléthoriques mais avec un faible taux d'encadrement, même si nous avons déjà commencé à travailler sur ce sujet depuis notre arrivée aux affaires. On déploie sur le territoire ce grand service public au plus près de la population et cela demande une main d'œuvre qualifiée", explique Joé Bédier, qui ne s'attendait pas à avoir une masse salariale aussi "extraordinaire".
Sur la décision faite par ses équipes de ne pas procéder à une hausse des taux d'imposition, Joé Bédier assume. "La population est déjà impactée par la crise actuelle et l'inflation qui en découle, mais Saint-André était déjà dans une situation socio-économique dramatique et ce qu'elle que soit le maire en place. Il est difficile de revoir à la hausse les impôts pour activer d'autres leviers sur le dos de ceux qui n'en n'ont pas. D'où l'importance d'activer le levier du développement économique via le recours à différents dispositifs comme le REACT-UE, le POE (Plan opérationnel européen) ou le PST (Plan de solidarité territorial)", explique le maire de Saint-André, qui l'assure : "On démarre vraiment nos projets cette année".
Cela passera notamment par la très attendue modernisation de l'Avenue de Bourbon, dont les travaux de la première tranche (sur quatre) sont prévus à la fin du premier semestre pour un montant avoisinant les 6 millions d'euros. Ce projet entre dans le projet municipal de modernisation "du grand axe", qui comprend les Avenues des Mascareignes, de Bourbon et de l'Île de France. "Les gens me disent tout le temps que l'état des routes est déplorable. Je suis d'accord avec eux, c'est légitime de leur part même si les critiques tombent sur moi. Ils ont raison de le faire car c'est vrai : l'état des routes est lamentable. Je travaille avec mes équipes sur un plan pour revenir en régie en achetant le matériel nécessaire pour faire les kilomètres de routes ou de chemins dégradés sur la mandature", confie Joé Bédier.