L’expérimentation de la voie réservée sur la route des Tamarins a été validée. [Depuis le mois d’octobre seuls les transports en commun et les camions avaient le droit de circuler sur cette voie lente entre l’Eperon et Saint-Paul.]urlblank:https://www.zinfos974.com/Route-des-Tamarins-la-voie-lente-interdite-aux-voitures-des-aujourd-hui_a119726.html Après 7 mois d’évaluation, « le dispositif a porté ses fruits » selon la Région. « L’objectif d’une amélioration considérable de circulation des bus a en effet été atteint », indique Fabienne Couapel-Sauret, conseillère régionale déléguée aux déplacements, transports, intermodalité et monorail.
Les cars jaunes ont ainsi gagné entre 4min30 et 5 min soit 40 % du temps de trajet tandis que les véhicules du réseau kar’ouest, 3 minutes soit 30 % du temps de trajet. Une signalétique particulière et un radar pédagogique ont également été mis en place, précise la conseillère régionale à l’heure du bilan.
Pour les automobilistes, indéniablement, les temps de trajet ont augmenté, reconnait Fabienne Couapel-Sauret. De 4 à 5 minutes selon les résultats de l’expérimentation, « mais l’affectation de la voie lente n’est pas un facteur d’embouteillages », assure-t-elle, » la circulation sur 3 voies ne faisait qu’accentuer le phénomène de stockage ». En termes d’accidentologie, « 4 accidents ont été recensés, sans lien avérés avec la voie réservée ».
Pour autant, des ajustements restent à réaliser. Des poids-lourds et des bus ont été observés en vitesse excessive sur la voie réservée. Un dispositif de lecture des plaques d’immatriculation des véhicules contrevenants est en cours de test, et la collectivité réfléchit également à abaisser la limite de vitesse, actuellement de 60 km/h, à 40 ou 50 en cas d’embouteillages.
Malgré l’interdiction, des automobilistes continuent d’emprunter la voie réservée, « un taux de fraude évalué à 30 % qui varie selon le trafic », précise encore Fabienne Couapel-Sauret. La signalisation et le marquage seront ainsi renforcés et des radars supplémentaires installés.
Une pérennisation qui « s’inscrit dans la cohérence de la politique globale menée par la Région pour améliorer les transports en commun. 28 à 32 kilomètres de voies réservées ont été créées, sans oublier le projet de monorail », rappelle la conseillère régionale.