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Route des Tamarins : Casse inattendue sur le joint du pont de la Grande ravine

Un morceau de joint de chaussée cassé et surtout plein de questions désormais. Un élément de l’ouvrage de la Grande ravine de la Route des Tamarins fait l’objet d’une maintenance inattendue 13 ans seulement après sa livraison.

Ecrit par 1639 – le mercredi 23 mars 2022 à 19H13

L’un des ponts de la route des Tamarins est privé d’une voie depuis quelques jours. La voie de droite est neutralisée et les automobilistes qui franchissent le goulot d’étranglement sont à chaque fois surpris de constater qu’aucun accident ni aucun ouvrier ne vient expliquer cette neutralisation. 

La raison est à trouver sur l’ouvrage en lui-même. Plus précisément au début du tablier du pont dans le sens Saint-Paul vers le Sud.

« La cassure est assez impressionnante »

Le directeur de l’Exploitation et de l’Entretien des Routes ne cache pas son étonnement au vu de ce que ses agents ont découvert le week end dernier. « La cassure du joint de chaussée est assez impressionnante. Il s’agit d’une cassure nette. Les peignes ont cassé sur 15, 20 centimètres. Sous ces joints, c’est vide », d’où la neutralisation de la voie de droite.

« Les peignes font plus de 10 cm de haut, les ancrages environ 20 cm. L’ancrage, c’est une sorte de grand clou fixé dans le béton et qui sert de point de fixation de ces peignes », détaille Eric Boiteux.

Les techniciens auraient pu réaliser des travaux provisoires avec des joints de chaussée que la DRR avait sous la main mais le délai de réalisation aurait été le même que s’ils avaient attendu la commande des ancrages adaptés. « Les ancrages qui correspondent à cet ouvrage sont arrivés par avion ce mercredi matin ». Il faut en effet savoir qu’« il y a 10000 sortes de joints de chaussée », ajuste Eric Boiteux. 

Comment expliquer cette défaillance bien en deçà du délai habituel de durée de vie de ce type de pièce ? Impossible à dire pour le moment. 

« Aucun signe précurseur »

« Ce sont des pièces très résistantes qui sont censées durer 20, 30, 40 ans. Nous, généralement, on les change quand on fait des travaux d’étanchéité tous les 20 ou 30 ans. Ce n’est pas habituel ce type de casse, surtout sans aucun signe précurseur », ajoute-t-il. 

Un étonnement qui amène la Direction régionale des routes, maître d’ouvrage de la route des Tamarins livrée en 2009, à « interroger le fabricant » malgré la fin de la garantie décennale. « Il faut espérer que ça ne se poursuive pas », ajoute Eric Boiteux. 

Ingénieurs et ouvriers s’attellent à remplacer la portion endommagée durant cette nuit de mercredi à jeudi. Si tout se passe bien, les travaux seront terminés jeudi matin. Un délai supplémentaire pour le séchage du béton à prise rapide sera nécessaire, ce qui permettra de rendre la voie de droite aux automobilistes en début d’après-midi, sauf nouvelle surprise. 

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