Cette chanson, nos élus et nos experts du BRGM chargés de la sécurisation de la falaise au PK 8 de Salazie devraient l’écouter et réécouter. Peut –être que cela pourrait leur faire prendre conscience, qu’effectivement qu’on ne peut pas nous prendre éternellement pour des cons.
En effet, ce que vivent les usagers et la population de Salazie, depuis l’an dernier devient intolérable. Toute l’année 2022, pour ne prendre que celle-ci., le RD 48 a connu éboulis par-dessus éboulis, coupures de circulation, fermeture pour purge, cela n’a pas cessé. En octobre de l’année dernière, un communiqué du département annonçait la fermeture de la route du 25 octobre au 23 décembre pur des travaux de la sécurisation de la falaise. Le calvaire n’était pas fini. Le 24 décembre nouvel éboulis, la route est fermée le jour de noël avec les conséquences que l’on sait. Elle sera réouverte, mais pas pour longtemps. Nouvel éboulis jeudi dernier, la route est à nouveau fermée jusqu’à nouvel ordre !
Face à cette répétition d’éboulis, au même endroit, Dieu merci sans faire de victimes, le citoyen est en droit de se poser la question quant à l’efficacité et la nécessité de ces purges qui perdurent, et ce dans l’indifférence totale de nos élus. Les conséquences de ces évènements sont catastrophiques pour Salazie, directement impactée et qui se meurt à petit feu. Il y aurait parait-il une conseillère départementale du côté du Cirque qu’on aurait aimé entendre, connaitre son point de vue et ce qu’elle propose.
Ceci étant, la commune de Salazie est certes principalement impactée, mais n’oublions pas que le RD 48, du Pont de la Rivière du-Mat à celui de l’Escalier, une portion de 7km , fait partie du territoire de la commune de Saint-André, directement concernée par ces évènements majeurs , au lieu dit l’Evêque. Et force est de reconnaitre, que visiblement du côté de Saint-André, les élus font zorey coshon dann marmit pwa , pa la ek sa ! A quand donc les autorités concernées décideront-elles à prendre le cas de la route de Salazie, à bras le corps et y apporter des solutions pérennes ?
Cela me donne l’occasion de rappeler ici mon courrier, en tant que citoyen et usager, adressé à la presse le 4 septembre 2018 et dans lequel je faisais part de mes inquiétudes : « La fragilité et la dangerosité constante du RD 48 , nécessitent une sérieuse réflexion et des solutions pour parer à toute éventualité et assurer l’accès au Cirque en toute sécurité ». Cinq ans après, je suis encore plus inquiet.
Paul Dennemont