Une requête que n’a pas suivi le conseil départemental au grand désarroi du maire Stéphane Fouassin. « Nous n’avons pas eu gain de cause hier soir car le BRGM devait passer ce matin. Le centre nous a confirmé dans la matinée qu’il ne comptait pas revenir sur les horaires déjà mis en place. Pour moi c’est clair, nous n’avons pas avancé sur les négociations », regrette l’édile salazien.
Ce dernier n’a pas caché le « ras-le-bol » de la population qui subit plusieurs fois dans l’année ces coupures de circulation, lui donnant le sentiment que sa commune « est prise en otage », « tout ça parce que le BRGM voit deux galets suspendus en l’air ».
Stéphane Fouassin, ainsi que de nombreux habitants du cirque, sont aussi excédés par le nombre de travaux de purge effectués à l’année sur la RD 48, alors que ces derniers sont assez récurrents à chaque épisode pluvieux de grande ampleur. « Chaque jour qui passe on devrait, je dis bien « devrait », avoir une amélioration sur les risques et force est de constater que ce n’est pas le cas, c’est pénible ».
Seuls motifs de satisfaction pour Stéphane Fouassin : le recul des blocs « mal placés » mais aussi la suppression des panneaux danger de mort « qui étaient vraiment mal venus » et celui sur la quatre-voies de Sainte-Marie indiquant que la RD 48 est fermée à la circulation « alors qu’il y a des horaires d’ouverture », peste le maire de Salazie.
Ce dernier craint que ces mauvaises informations aient un impact défavorable sur la vie économique du cirque. « On comprend qu’il faille trois heures pour travailler correctement mais il faut aussi qu’ils nous laissent du temps pour nous déplacer et laisser nos enfants aller dans leurs lycées respectifs », clame-t-il.
« Nous avons également eu gain de cause concernant les deux goulots d’étranglement que sont la zone du pisse-en-l’air et celui du Pont de l’Escalier en ayant des agents mis à disposition pour réguler la circulation. Par ailleurs le Département a accédé à notre demande concernant la réfection rapide de la route impactée par le dernier éboulis », confie-t-il.
Comme hier, Stéphane Fouassin invite la population à assister à la seconde réunion publique pour exposer les dernières informations concernant les travaux en cours et remonter ses doléances auprès du conseil départemental, qu’il « espère voir » ce soir afin de se rendre compte de la galère que vivent les Salaziens.