Revenir à la rubrique : Faits divers

Route bloquée à Pierrefonds : 4 manifestants condamnés à 600 euros d’amende

Mercredi, des manifestants ont érigé des barrages sur la quatre voie de Saint-Pierre au niveau de Pierrefonds. S'ils ont été condamnés pour entrave à la circulation, la justice n’a finalement pas retenu le délit de participation sans arme à un attroupement après sommation de se disperser. Le parquet a d’ores et déjà annoncé qu’il ferait appel.

Ecrit par zinfos974 – le samedi 18 septembre 2021 à 15H23

Quatre manifestants se sont retrouvés à la barre du tribunal correctionnel ce vendredi pour répondre des palettes ou galets posés sur la route et pour avoir zigzagué entre les véhicules. Durant plus d’une heure mercredi, les manifestants ont joué au jeu du chat et de la souris avec les policiers se déplaçant d’une voie à l’autre en traversant le terre plein central de la quatre voies. 
 
Des faits que Gael, Yohan et Yvan reconnaissent sans pour autant se considérer comme les meneurs. En revanche, ils assurent ne pas avoir entendu les sommations des policiers ni même durant l’audience au moment où la procureure a produit des vidéos réalisées par les policiers. Patricia, 57 ans, proche du QG des Zazalés, photographiée devant le barrage est donc uniquement poursuivie pour entrave. 
 
Si la petite cinquantaine de manifestants qui ont érigé des barrières sont jugés sur le mode de la comparution immédiate c’est « qu’ils sont catalogués »,  ont assuré les prévenus. Les trois hommes à la carrure imposante, vêtus de noir et tatoués ne passent pas inaperçus. « J’ai grandi à La Réunion, j’ai un modèle. Quand un planteur ou un transporteur veut obtenir quelque chose, il bloque la route », s’est défendu Gaël 35 ans, fils de gendarme. 
 
« De mauvaises habitudes qui sont en fait des délits », a rétorqué la procureure de la République, Caroline Calbo, qui a fustigé également le fait de revendiquer la liberté d’expression et d’entraver la liberté de circuler en même temps.  La représentante de la société a requis 4 mois de sursis et un stage de citoyenneté. 
 
Pour la défense, Me Elsie Laxenaire a souligné que la manifestation « s’est tenue sans violence et n’avait pas eu l’impact espéré » en rassemblant beaucoup moins de personnes que prévu. 
 
Pour le délit d’entrave, les trois prévenus ont été condamnés à payer une amende de 600 euros mais ont été relaxés pour le chef de « participation à la manifestation malgré la sommation ». Dans ce dossier, Patricia a également été relaxée des poursuites d’entrave. Le parquet a décidé de faire appel.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

St-André : Un individu recherché pour des violences sur policiers interpellé

Les agents de la police nationale de La Réunion ont interpellé ce mardi 26 mars, dans la commune de Saint-André, un individu qui tentait de s’échapper. Comme indiqué sur la page FB de la Police de La réunion, l’homme était recherché pour avoir commis des violences sur les policiers lors d’une intervention en janvier dernier dans le quartier Fayard. Les policiers avaient été caillassés alors qu’ils venaient porter secours à une femme enceinte.

Viol dans un champ de cannes en sortie de discothèque : Les versions divergent

Fin de soirée en boîte de nuit dans le Sud de l’île difficile pour trois jeunes fêtards, le 11 mars dernier. Après une relation sexuelle avec son ex, une jeune femme prétend avoir été violée par le cousin de celui-ci et un dalon dans un champ de cannes sur la route du retour. Les versions des protagonistes s’opposent voire se contredisent.