Jean-Pierre Marchau (EELVR) : "On a décidé de saisir l'opportunité de l'opération Route libre organisée chaque année par la Région - qui est une bonne initiative d'ailleurs puisque l'on voit que les gens sont heureux de faire du vélo, du roller,...- pour contrebalancer le fait que le président de Région fasse une opération de communication pour se présenter comme un président écolo. Nous, nous rappelons que ce prétendu président écolo est le promoteur d'un projet catastrophique sur le plan écologique et aussi financier : la fameuse nouvelle route du littoral."
Catherine Gaud (groupe Alliance) : "On fait la route la plus chère du Monde au détriment notamment de la construction des lycées. On doit construire 4 lycées sur le programme européen, il n'y a de l'argent que pour un demi lycée. Ce sont des questions de choix de société.
Catherine Gaud (groupe Alliance) : "On fait la route la plus chère du Monde au détriment notamment de la construction des lycées. On doit construire 4 lycées sur le programme européen, il n'y a de l'argent que pour un demi lycée. Ce sont des questions de choix de société.
Cette nouvelle route du littoral, on voit bien en parlant avec les gens qu'ils ne sont pas informés correctement. Les gens ne savent pas que 1 mètre de cette route va coûter 133.000 euros. Les gens ne savent pas que son financement n'est pas assuré jusqu'à la fin. Les gens ne savent pas que les piliers vont être plantés dans l'habitat de la baleine à bosse et du dauphin blanc. La France accueillera l'année prochaine le sommet pour le climat. Nous faisons partie de ce pays et on fait ici le projet le moins écologique qui existe.
Les gens croient aussi que le projet a déjà commencé, ce qui est faux ! Ils pensent aussi que cette route va donner beaucoup d'emplois pérennes, c'est complètement faux ! C'est vrai que c'est compliqué pour les gens de comprendre. Je trouve qu'il n'y a pas assez de débats à la télé, à la radio, dans les journaux. Il y a une espèce d'opinion qui est donnée, des pages publicitaires qui sont achetées et on pollue les esprits. Nous, ce qu'on veut, c'est informer les gens, leur dire la réalité et qu'après ils prennent leur décision. Mais à l'heure actuelle, on se moque d'eux, on les désinforme."
