L’icône de la charité sera canonisée dimanche par le pape François. La religieuse, figure emblématique de l’engagement en faveur des pauvres, va recevoir l’ultime consécration dans la foi catholique.
La démarche de canonisation requiert certaines étapes et conditions à remplir. La future « sainte », a évidemment rempli les siennes, dont l’obtention de deux miracles.
D’importantes mesures de sécurité seront déployées pour l’événement, surtout la cérémonie qui va se dérouler à Rome. Environ 3000 policiers et militaires devraient veiller à la sécurité des 100.000 fidèles attendus. Une douzaine de chefs d’État et de gouvernement sont également annoncés.
Albanaise, Mère Teresa est née en 1910 à Skopje, l’actuelle Macédonie. Gonxhe Agnes Bojaxhiu de son vrai nom, est entrée dans les ordres à 18 ans en prenant le nom religieux Teresa. Après avoir enseigné à Calcutta, déjà, elle fonde les missionnaires de la Charité, un groupe de religieux consacrant leur vie aux plus pauvres.
En 1959, elle écrira que « si jamais » elle devenait une sainte, elle ne se trouverait pas au paradis, mais « dans les ténèbres afin d’allumer une torche pour ceux plongés dans les ténèbres sur terre ».
L’église catholique se souviendra également d’elle pour ses prises de positions radicales. «Elle n’était pas une personne extraordinaire, elle était comme nous, mais elle était…différente», raconte une missionnaire de la Charité.