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Roland Ramakistin: « Les élus ont démissionné par lâcheté »

Après avoir frôlé la mise en place d'une délégation spéciale par le préfet, le conseil municipal de Trois-Bassins retrouve un second souffle depuis ce matin et des délibérations sans heurt. Le maire, Roland Ramakistin, repart pour quatre mois avec un attelage inédit de co-listiers de 2008 et de nouveaux élus d'opposition qu'il a fallu rappeler. Les appelés de dernière minute joueront vraisemblablement le jeu jusqu'à mars prochain. Le point avec Roland Ramakistin.

Ecrit par zinfos974 – le mardi 12 novembre 2013 à 14H37

Zinfos974: Tout n’est pas aussi figé dans l’opposition ?
Roland Ramakistin: Ils sont plusieurs à ne pas approuver, et même dans l’électorat qui avait voté pour eux, la position de l’opposition et des dissidents. Maintenant, il se trouve que dans la nouvelle liste d’opposition, il y en a certains qui n’approuvent pas du tout leurs comportements. Il y en a une, je ne dirai pas qu’elle a rejoint la majorité, mais elle condamne vraiment le rejet de ces projets par ses collègues.

Comment avez-vous procédé pour les convaincre ?
Il n’y avait pas à les convaincre. D’eux-mêmes, ils étaient convaincus par l’importance des projets et par l’absolue nécessité de faire aboutir ces projets très rapidement parce que ce sont des projets de mandature et dont certains pour lesquels les travaux auraient dû débuter en septembre.

Vous pouvez compter sur combien d’élus aujourd’hui dans votre majorité ?
Nous sommes 19 de la majorité sur 25 conseillers et donc 6 nouveaux conseillers d’opposition mais qui ne sont pas forcément des opposants. Ils ne sont pas venus, et là vraiment c’est une absence de courage carrément. Il y a les autres (les opposants démissionnaires, ndlr) qui ont démissionné par lâcheté tout simplement alors qu’ils auraient pu aller jusqu’au bout de leur mandat. On aurait pu travailler ensemble, ça prouve qu’ils n’ont pas de projet, qu’ils n’ont rien à faire passer. J’ai toujours été quelqu’un d’ouverture et là, ils ont vraiment raté l’occasion d’un travail en commun : opposition et majorité ! Ils ont aussi oublié l’électorat qui a voté pour eux en 2008. Ils ont carrément abandonné ceux qui leur avait fait confiance. Là encore je note une absence de courage de la part de ces opposants.

Même s’il ne s’agit pas d’une délégation spéciale, vous partez pour quatre mois avec un conseil municipal un peu bancal ?
Vous savez, pour qu’un conseil municipal fonctionne et que les délibérations soient valables, il suffit d’une majorité et une majorité c’est 15 élus. Nous sommes au-delà de 15…

 

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