Les acteurs de l’Agriculture et du BTP se sont réunis ce jeudi à la préfecture pour signer le protocole d’épierrage; entre autres, pour la réalisation de travaux d’amélioration de terrains agricoles grâce à l’extraction de roches sous la terre. Des roches qui serviront au chantier de la nouvelle route du littoral.
Ce deuxième protocole "est bien différent de celui concernant les andains", selon le secrétaire général de la préfecture, Maurice Barate. "C’est une vraie opportunité pour les agriculteurs mais aussi pour le chantier de la NRL", a ajouté Dominique Fournel, vice-président du Conseil régional. En effet, les agriculteurs profiteront d’une augmentation de leur surface et productivité agricoles grâce l’évacuation de ces roches. Car comme l’a précisé Philippe Simon, directeur de la DAAF (Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de La Réunion), " certaines terres ne sont pas exploitées à cause de ces cailloux, ou le coût de l’exploitation est trop élevé ". Jean-Bernard Gonthier le rappelle: "Deux tiers des terrains agricoles sont impactés par les roches".
Ce deuxième protocole "est bien différent de celui concernant les andains", selon le secrétaire général de la préfecture, Maurice Barate. "C’est une vraie opportunité pour les agriculteurs mais aussi pour le chantier de la NRL", a ajouté Dominique Fournel, vice-président du Conseil régional. En effet, les agriculteurs profiteront d’une augmentation de leur surface et productivité agricoles grâce l’évacuation de ces roches. Car comme l’a précisé Philippe Simon, directeur de la DAAF (Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de La Réunion), " certaines terres ne sont pas exploitées à cause de ces cailloux, ou le coût de l’exploitation est trop élevé ". Jean-Bernard Gonthier le rappelle: "Deux tiers des terrains agricoles sont impactés par les roches".
Un protocole qui prend en compte une aide du FEADER
Les bénéficiaires de ce protocole pourront donc dresser un projet d’amélioration foncière agricole et produire des roches. Si les matériaux sont évacués, un comité de labellisation donne un avis favorable ou défavorable. En cas d’avis favorable, la procédure a été simplifiée et l’autorisation d’évacuation des roches est donnée au bout de six mois, après inspection de l’impact environnemental. En cas d’avis défavorable, la procédure est plus longue et pourra aller jusqu’à un an et demi. Pour les petits terrains de moins de 1000 m2, pas besoin d’inspection.
Si les matériaux ne sont pas évacués, l’agriculteur devra autofinancer l’extraction des roches grâce à leur vente. Si la somme est insuffisante, 75% de l’opération sera financée par le FEADER (Fonds européen agricole pour le développement rural) et 25% restera à sa charge. "Et pendant 10 ans, aucune recette ne doit être liée aux roches de ce terrain", précise Serge Hoareau, conseiller départemental. Le soutien du FEADER est un avenant qui doit encore être rajouté au protocole signé.
Dans un contexte tendu concernant l’approvisionnement en matériaux pour le BTP et notamment le travail des transporteurs, Jean-Bernard Caroupaye, président de la FNTR (Fédération nationale des transports routiers) s’est dit très satisfait de ce protocole. Concernant l’aide du FEADER, il "félicite cette initiative".
Les bénéficiaires de ce protocole pourront donc dresser un projet d’amélioration foncière agricole et produire des roches. Si les matériaux sont évacués, un comité de labellisation donne un avis favorable ou défavorable. En cas d’avis favorable, la procédure a été simplifiée et l’autorisation d’évacuation des roches est donnée au bout de six mois, après inspection de l’impact environnemental. En cas d’avis défavorable, la procédure est plus longue et pourra aller jusqu’à un an et demi. Pour les petits terrains de moins de 1000 m2, pas besoin d’inspection.
Si les matériaux ne sont pas évacués, l’agriculteur devra autofinancer l’extraction des roches grâce à leur vente. Si la somme est insuffisante, 75% de l’opération sera financée par le FEADER (Fonds européen agricole pour le développement rural) et 25% restera à sa charge. "Et pendant 10 ans, aucune recette ne doit être liée aux roches de ce terrain", précise Serge Hoareau, conseiller départemental. Le soutien du FEADER est un avenant qui doit encore être rajouté au protocole signé.
Dans un contexte tendu concernant l’approvisionnement en matériaux pour le BTP et notamment le travail des transporteurs, Jean-Bernard Caroupaye, président de la FNTR (Fédération nationale des transports routiers) s’est dit très satisfait de ce protocole. Concernant l’aide du FEADER, il "félicite cette initiative".