On connaît une partie des résultats : un convoi de 180 réunionnais dont une partie de braillards, des jeunes qui sont mécontents de l’accueil qui leur est réservé et qui boycottent des initiative prévues, un maire soupçonné de prise illégal d’intérêt, un directeur des services culturels accusé d’avoir faire voyager gratuitement deux copains etc.
Tout cela est à mettre au compte de Christophe Rocheland, sorte de (…) costume-cravate et attaché-case qui se considère comme un expert en coopération.
L’homme est passé par la mairie du Port où il fut remercié pour cause de mauvais résultats. Alors il se rabattit sur Claude Hoarau, autre fana de la coopération : n’avait-il pas monté une opération foireuse de colonie de vacances à Madagascar. Rocheland venait, enfin de trouver, un maire capable de supporter ses extravagances.
Car, la « coopération » c’est le gagne-pain de Rocheland. C’est ce qui le fait vivre. On se demandera donc à quoi ont servi les 20 euros versés au CRI par ceux qui sont partis. On s’interrogera donc sur les moyens de subsistance de Rocheland et sur son train de vie. Car l’homme fréquente un petit-fils de Mandela. Cela a un coût.
Comme il y a des associations qui ne vivent que des subventions, Rocheland lui, a besoin de fonds publics pour pouvoir faire son cinéma.
Mais, il faut alors se poser quelques questions.
Pourquoi le « parti » dont Rocheland se réclame n’a pas trouvé le moyen de placer son diplomate à un poste quelconque ? Pourquoi n’a-t-il pas été recruté à la Région ou dans un de ses satellites? Pourquoi la mise en œuvre de relations de fraternité et de solidarité n’est réservée qu’aux seuls saint-louisiens et pas à l’ensemble des Réunionnais ? Est-ce le signe d’une reconnaissance du ventre, Rocheland rendant à la population de cette ville ce que celle-ci lui fournit en centuple : salaires, voyages payés, frais de bouche etc. ?
S’il existait une structure idoine, celle-ci pourrait demander que dorénavant Rocheland ne s’occupe plus de coopération. Sa dernière initiative est un abyme tant elle dévalorise La Réunion auprès d’une partie des sud-africains. Mais peut-être qu’on le laisse faire parce que, justement on ne veut pas développer des liens d’amitié avec Pretoria. Certains doivent se dire : avec lui nous détenons le meilleur moyen d’empêcher que se noue une véritable amitié entre Réunionnais et Sud-Africains. Avec Claude Hoarau derrière et ses idées baroques, on est sûr d’arriver à un tel résultat.
