Journaliste, Robert de Jouvenel (1881–1924) fit paraître en 1913 un livre dont le titre fit une certaine sensation : « La république des camarades« , et dont le contenu fit encore plus de bruit. L’auteur y dénonçait avec virulence les intrigues et les marchandages auxquels se livraient certains hommes politiques de la Troisième République, pour leur plus grand profit et celui de leurs protégés, et sans se soucier le moins du monde de servir convenablement l’État.
À vrai dire, ces pratiques n’étaient pas nouvelles, mais elles sont plus criantes dans la mesure où les Assemblées sont plus nombreuses, et donc plus nombreux les appétits.
NOTA de l’auteur : depuis plus d’un siècle, cela n’a pas changé et même, les « intrigues et marchandages » se sont multipliés par les hommes politiques qui se sont succédé et qui ont augmenté en nombre…
On peut dire que c’est toujours de l’actualité en cours… Ce doit être dans des « valeurs masquées de la constitution » que de voler, plumer, détourner, escroquer les fonds publics ou le patrimoine de la République…
