Environ quinze personnes ont été impliquées dans cette bagarre qui aurait éclaté à cause des tensions entre réfugiés sri-lankais issus de communautés différentes. Ivre, un des réfugiés sri-lankais Tamoul donne un coup de couteau à l'abdomen d'un Singalais. La cause de la dispute serait un différent communautaire. Les deux hommes sont à La Réunion depuis environ deux ans et vivent dans des foyers différents.
L'agresseur présumé a été jugé ce lundi 11 janvier pour des faits de violence avec usage d'une arme, le tout en état d'ivresse. Le procès a été renvoyé une première fois faute d'interprète. Le prévenu avait été maintenu en détention provisoire compte tenu des risques de réitération des faits. Varman S., âgé de 25 ans, indique au tribunal par l'intermédiaire de son interprète, qu'il reconnait les faits en partie. Il admet avoir menacé la victime parce qu'il avait été aussi agressé et voulait juste faire peur.
Concernant les coups de couteaux, il indique ne se rappeler de rien ! La victime aura pourtant un souvenir de cette agression compte tenu du coup reçu au niveau du visage et des mains. Deux témoins qui n'appartiennent pas à la communauté sont pourtant unanimes et ont reconnu formellement l'agresseur. Les témoignages font également état d'un couteau "impressionnant", long de 30 cm ! Le prévenu indique également qu'une dispute avait eu lieu entre eux deux semaines avant, ajoutant : "Il y a toujours des ennuis dans le foyer entre Singalais et Tamouls."
"Je n'ai rien à ajouter car j'ai peur pour ma famille"
"Je n'ai rien à ajouter car j'ai peur pour ma famille" avoue la victime à la barre, précisant qu'il voulait juste intervenir pour aider son ami qui était pris à partie par le prévenu. "Il y a deux circonstances aggravantes et un couteau "impressionnant" selon les témoins. Il admet une partie des faits et le reste, il ne souvient plus !" s'exclame le parquet. "Il est état d'ivresse, titube, chancelle. Il est allé s'armer pour revenir sur les lieux. Selon moi, il est bien l'auteur des 3 coups portés au nez, et aux mains. Ce sont des blessures de défense, il vise la tête, une zone vitale. Je vous demande 2 ans de prison avec maintien en détention" requiert la procureure de la République.
"Qu'il est difficile d'avoir un échange avec lui, même avec un interprète. Je me demande ce qu'il pense aujourd'hui, et, s'il ne me comprend pas, ce n'est pas si grave, car je vais essayer de vous faire comprendre mon point de vue sur cette affaire. Il est important de comprendre son histoire et ce qu'il a vécu dans son pays. Il a peur de rentrer car il est interdit de quitter le territoire illégalement au Sri-Lanka" plaide la défense qui explique au tribunal quelles sont les relations tendues entre Singalais et Tamoul au pays, et pourquoi les relations sont compliquées entre eux. Le tribunal condamne Varman S. à 18 mois de prison avec maintien en détention.
L'agresseur présumé a été jugé ce lundi 11 janvier pour des faits de violence avec usage d'une arme, le tout en état d'ivresse. Le procès a été renvoyé une première fois faute d'interprète. Le prévenu avait été maintenu en détention provisoire compte tenu des risques de réitération des faits. Varman S., âgé de 25 ans, indique au tribunal par l'intermédiaire de son interprète, qu'il reconnait les faits en partie. Il admet avoir menacé la victime parce qu'il avait été aussi agressé et voulait juste faire peur.
Concernant les coups de couteaux, il indique ne se rappeler de rien ! La victime aura pourtant un souvenir de cette agression compte tenu du coup reçu au niveau du visage et des mains. Deux témoins qui n'appartiennent pas à la communauté sont pourtant unanimes et ont reconnu formellement l'agresseur. Les témoignages font également état d'un couteau "impressionnant", long de 30 cm ! Le prévenu indique également qu'une dispute avait eu lieu entre eux deux semaines avant, ajoutant : "Il y a toujours des ennuis dans le foyer entre Singalais et Tamouls."
"Je n'ai rien à ajouter car j'ai peur pour ma famille"
"Je n'ai rien à ajouter car j'ai peur pour ma famille" avoue la victime à la barre, précisant qu'il voulait juste intervenir pour aider son ami qui était pris à partie par le prévenu. "Il y a deux circonstances aggravantes et un couteau "impressionnant" selon les témoins. Il admet une partie des faits et le reste, il ne souvient plus !" s'exclame le parquet. "Il est état d'ivresse, titube, chancelle. Il est allé s'armer pour revenir sur les lieux. Selon moi, il est bien l'auteur des 3 coups portés au nez, et aux mains. Ce sont des blessures de défense, il vise la tête, une zone vitale. Je vous demande 2 ans de prison avec maintien en détention" requiert la procureure de la République.
"Qu'il est difficile d'avoir un échange avec lui, même avec un interprète. Je me demande ce qu'il pense aujourd'hui, et, s'il ne me comprend pas, ce n'est pas si grave, car je vais essayer de vous faire comprendre mon point de vue sur cette affaire. Il est important de comprendre son histoire et ce qu'il a vécu dans son pays. Il a peur de rentrer car il est interdit de quitter le territoire illégalement au Sri-Lanka" plaide la défense qui explique au tribunal quelles sont les relations tendues entre Singalais et Tamoul au pays, et pourquoi les relations sont compliquées entre eux. Le tribunal condamne Varman S. à 18 mois de prison avec maintien en détention.