Daniel D., le père infanticide, devait comparaitre devant la cour d'assises de La Réunion plus tôt en février, mais a été reportée car l'accusé était atteint du Covid. Le procès démarre finalement ce lundi 28 février.
Pour rappel, Benjamin, 2 ans, Clément, 3 ans, et Sully, 5 ans, ont été noyés par leur père dans la baignoire du domicile familial de la Rivière-des-Galets le 24 mars 2019. Méthodiquement, Daniel D. les a plongés dans l'eau froide puis couchés côte à côte sur le lit de sa chambre à coucher. Seule sa fille aînée, âgée de 9 ans, a réussi à échapper à la folie meurtrière de son père qui, ne parvenant pas à la noyer, avait tenté de l'électrocuter avec un ventilateur.
Tous ceux qui se trouvaient dans cette petite rue du quartier ne pourront oublier les trois petits corps revêtus d'un drap blanc sortir de la maison. Ni les trois cercueils blancs se dirigeant vers le cimetière du Port suivis par leur mère digne et courageuse quelques heures après la tragédie.
Julie P. était en couple depuis son adolescence avec Daniel D. Une relation houleuse pour la jeune femme qui vivait là sa première relation avec un homme beaucoup plus âgé et vraisemblablement violent. À plusieurs reprises, elle avait tenté de se séparer et avait fait appel à des associations d'aide aux victimes de violences conjugales : l'UFR d'Huguette Bello et l'Association AFECT de Rolande Cazal.
Quelques semaines avant l'absolue tragédie, Julie et ses quatre enfants avaient été hébergés dans un foyer avant de s'installer dans l'Est de l'île, loin du Port où elle était employée dans une station-service tout comme le père infanticide. À l'approche des congés de Pâques, Julie avait accepté de confier les enfants à leur père pendant une semaine. Le dernier jour des congés, un dimanche matin, ce dernier lui avait annoncé par téléphone son intention d'en finir mais pas sans avoir, d'abord, pris la vie de ses enfants.
Julie P. avait pris la menace très au sérieux et avait prévenu les forces de l'ordre. À leur arrivée dans la chambre mortuaire, les policiers et les pompiers avaient découverts l'insoutenable scène. Devant le lit, le corps de Daniel D. qui venait de tenter de mettre fin à ses jours pendait au bout d'une corde. Il s'en est fallu d'un cheveu pour qu'il y parvienne. Les secours avaient réussi à le sauver in extrémis.
C'est d'un lit d'hôpital que Daniel D. avait été mis en examen pour l'assassinat de ses trois enfants ainsi que la tentative d'assassinat de sa fille aînée. Le quadragénaire avait ensuite été incarcéré à l'isolement à la maison d'arrêt de Domenjod en attendant son procès. Depuis, il n'a jamais fait parler de lui.
Parties civiles : Me Henri Moselle - Accusation : Gauthier Poupeau - Défense : Me Chantal Laguerre
Pour rappel, Benjamin, 2 ans, Clément, 3 ans, et Sully, 5 ans, ont été noyés par leur père dans la baignoire du domicile familial de la Rivière-des-Galets le 24 mars 2019. Méthodiquement, Daniel D. les a plongés dans l'eau froide puis couchés côte à côte sur le lit de sa chambre à coucher. Seule sa fille aînée, âgée de 9 ans, a réussi à échapper à la folie meurtrière de son père qui, ne parvenant pas à la noyer, avait tenté de l'électrocuter avec un ventilateur.
Tous ceux qui se trouvaient dans cette petite rue du quartier ne pourront oublier les trois petits corps revêtus d'un drap blanc sortir de la maison. Ni les trois cercueils blancs se dirigeant vers le cimetière du Port suivis par leur mère digne et courageuse quelques heures après la tragédie.
Julie P. était en couple depuis son adolescence avec Daniel D. Une relation houleuse pour la jeune femme qui vivait là sa première relation avec un homme beaucoup plus âgé et vraisemblablement violent. À plusieurs reprises, elle avait tenté de se séparer et avait fait appel à des associations d'aide aux victimes de violences conjugales : l'UFR d'Huguette Bello et l'Association AFECT de Rolande Cazal.
Quelques semaines avant l'absolue tragédie, Julie et ses quatre enfants avaient été hébergés dans un foyer avant de s'installer dans l'Est de l'île, loin du Port où elle était employée dans une station-service tout comme le père infanticide. À l'approche des congés de Pâques, Julie avait accepté de confier les enfants à leur père pendant une semaine. Le dernier jour des congés, un dimanche matin, ce dernier lui avait annoncé par téléphone son intention d'en finir mais pas sans avoir, d'abord, pris la vie de ses enfants.
Julie P. avait pris la menace très au sérieux et avait prévenu les forces de l'ordre. À leur arrivée dans la chambre mortuaire, les policiers et les pompiers avaient découverts l'insoutenable scène. Devant le lit, le corps de Daniel D. qui venait de tenter de mettre fin à ses jours pendait au bout d'une corde. Il s'en est fallu d'un cheveu pour qu'il y parvienne. Les secours avaient réussi à le sauver in extrémis.
C'est d'un lit d'hôpital que Daniel D. avait été mis en examen pour l'assassinat de ses trois enfants ainsi que la tentative d'assassinat de sa fille aînée. Le quadragénaire avait ensuite été incarcéré à l'isolement à la maison d'arrêt de Domenjod en attendant son procès. Depuis, il n'a jamais fait parler de lui.
Parties civiles : Me Henri Moselle - Accusation : Gauthier Poupeau - Défense : Me Chantal Laguerre