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Rivière St-Etienne: Fin prochaine de l’enquête publique sur l’extension du site d’enfouissement

Une enquête publique sur l’extension du centre de stockage des déchets de la Rivière Saint-Etienne est ouverte depuis le 10 juillet dernier aux populations de l’Etang-Salé, Saint-Louis et de Saint-Pierre jusqu’au 17 septembre. Comme relaté vendredi 28 août par nos confrères du Journal de l’île, la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement de […]

Ecrit par . – le lundi 14 septembre 2015 à 12H12

Une enquête publique sur l’extension du centre de stockage des déchets de la Rivière Saint-Etienne est ouverte depuis le 10 juillet dernier aux populations de l’Etang-Salé, Saint-Louis et de Saint-Pierre jusqu’au 17 septembre. Comme relaté vendredi 28 août par nos confrères du Journal de l’île, la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement de La Réunion (DEAL) déplore quelques manquements dans l’étude d’impact de ce chantier.

Dans son avis, la DEAL indique que l’installation de stockage de déchets non-dangereux (ISDND) gérée par ILEVA, le syndicat de traitement des déchets des régions Ouest et Sud, est susceptible « de générer des nuisances » environnementales, comme des odeurs ou des rejets atmosphériques.

Venue vendredi s’expliquer au conseil municipal de Saint-Louis, une ingénieur d’ILEVA, Cécile Anton, citée par le JIR, a affirmé que l’enquête ne porte non pas « sur une extension de volume ni de surface du centre, mais de sa durée de vie ».

Pour rappel, l’ISDND, qui n’a obtenu en 2012 qu’une autorisation d’exploitation valable jusqu’au 31 décembre 2015, avait demandé une prolongation jusqu’à fin 2018. Le but : permettre une hausse du stockage de 55% par rapport à la capacité allouée en 2012, soit 1,15 million de tonnes de déchets.

Pour l’ingénieur d’ILEVA, l’enquête est une « formalité » puisque le casier B peut recevoir ce tonnage sans voir son volume augmenter.

La DEAL n’est pas de cet avis puisqu’elle constate « des manques de précisions dans l’étude d’impact », notamment dans « la prise en compte du milieu naturel, les impacts liés au sous-sol et la gestion des eaux usées (lixiviats et eaux pluviales) et dans l’étude des dangers, concernant les mesures de prévention incendie et les risques d’instabilité des casiers ».

 

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