
Le mur de gauche installé par ses voisins empêche Bernadette Monnier de pouvoir sortir sa voiture de chez elle. Dans son combat, elle est soutenue par Xavier Fontaine des Révoltés 974.
"Si dès le départ, ils étaient venus nous voir pour trouver une solution, on aurait été accommodant et on leur aurait laissé un passage", regrette Bernadette Monnier. En achetant avec son mari un terrain à la Rivière Saint-Louis en 2005, elle n’imaginait pas qu’elle allait acquérir également presque 20 ans de conflits de voisinage. Si les querelles entre voisins sont fréquentes, rares sont celles qui arrivent jusqu’à la Cour de cassation.
Bernadette et son mari n’occupent réellement le terrain qu’en 2008 lorsqu’ils remplacent la case en tôle présente par une maison en dur. Entre-temps, en 2006, les voisins font diviser leur parcelle afin d’en donner un bout à leur fils. Ce morceau de terrain étant situé au fin fond de la propriété, il est donc enclavé par le terrain de Bernadette. Une servitude est donc nécessaire, mais n’apparaît pas dans l’acte de vente. Les deux familles sont donc en conflit depuis.
En 2014, après plusieurs années de tension entre les deux familles, les voisins demandent un nouveau bornage du terrain. Celui-ci prend plus d’un mètre sur le terrain de Bernadette. Au total, il y aura 4 bornages différents et 7 procès. À l’exception du premier, Bernadette les perdra tous.
Bernadette et son mari n’occupent réellement le terrain qu’en 2008 lorsqu’ils remplacent la case en tôle présente par une maison en dur. Entre-temps, en 2006, les voisins font diviser leur parcelle afin d’en donner un bout à leur fils. Ce morceau de terrain étant situé au fin fond de la propriété, il est donc enclavé par le terrain de Bernadette. Une servitude est donc nécessaire, mais n’apparaît pas dans l’acte de vente. Les deux familles sont donc en conflit depuis.
En 2014, après plusieurs années de tension entre les deux familles, les voisins demandent un nouveau bornage du terrain. Celui-ci prend plus d’un mètre sur le terrain de Bernadette. Au total, il y aura 4 bornages différents et 7 procès. À l’exception du premier, Bernadette les perdra tous.
Une vie cloîtrée
En 2020, s’appuyant sur la dernière décision de justice, les voisins de Bernadette ont dressé un poteau et une cornière pour délimiter leur parcelle. Ce poteau coupe l’entrée de chez elle et interdit tout accès pour une voiture. Lorsqu’ils ont monté le mur, les voisins ont dit à Bernadette de sortir sa voiture avant d’être coincée. Chose qu’elle a refusé de faire, estimant ne pas avoir à se garer sur le parking du terrain de foot à côté. Conséquence, sa voiture est enfermée dans son jardin depuis deux ans. Cet obstacle prive également les voisins de rentrer leur voiture, mais ils s’en sont accommodés en se garant devant chez elle.
En 2020, s’appuyant sur la dernière décision de justice, les voisins de Bernadette ont dressé un poteau et une cornière pour délimiter leur parcelle. Ce poteau coupe l’entrée de chez elle et interdit tout accès pour une voiture. Lorsqu’ils ont monté le mur, les voisins ont dit à Bernadette de sortir sa voiture avant d’être coincée. Chose qu’elle a refusé de faire, estimant ne pas avoir à se garer sur le parking du terrain de foot à côté. Conséquence, sa voiture est enfermée dans son jardin depuis deux ans. Cet obstacle prive également les voisins de rentrer leur voiture, mais ils s’en sont accommodés en se garant devant chez elle.
Déterminée à se battre
Dans son combat, elle est soutenue par l’association Révoltés 974. "Elle est combative et résiliente. Elle aurait pu tomber en dépression. Comme nous tous, elle pensait avoir la loi avec elle. Elle pense toujours avoir la loi avec elle puisqu’elle est enclavée, ce qui est interdit. On est victime dans la vie et condamnée au tribunal", regrette Xavier Fontaine, le secrétaire des Révoltés 974.
Malgré tous les précédents revers judiciaires, Bernadette ne lâche pas et va de nouveau défendre sa cause au tribunal en octobre prochain.
Dans son combat, elle est soutenue par l’association Révoltés 974. "Elle est combative et résiliente. Elle aurait pu tomber en dépression. Comme nous tous, elle pensait avoir la loi avec elle. Elle pense toujours avoir la loi avec elle puisqu’elle est enclavée, ce qui est interdit. On est victime dans la vie et condamnée au tribunal", regrette Xavier Fontaine, le secrétaire des Révoltés 974.
Malgré tous les précédents revers judiciaires, Bernadette ne lâche pas et va de nouveau défendre sa cause au tribunal en octobre prochain.