Dans un courrier adressé hier à Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, la député-maire de Saint-Paul fait part de ses recommandations quant à la gestion du risque requin.
Elle explique que dans ce cadre, « la commune de Saint-Paul a pris plusieurs initiatives dans le domaine de la signalétique (mâts, flammes, panneaux), des filets, des matériels de sauvetage, de l’équipement des sauveteurs et observateurs de requins, le matériel de surveillance ou encore les bornes d’appel d’urgence« . Pour l’anée 2011, ces équipement ont coûté environ « 200.000 euros », selon Huguette Bello.
En 2012, la commune de Saint-Paul « a fait l’acquisition de nouveaux moyens nautiques pour un montant de près de 100.000 euros« , souligne l’édile, auxquels s’ajoutent 50.000 euros de « filets spéciaux destinés à protéger les zones de baignade ».
Un peu plus loin dans sa lettre, la député-maire estime également que les études CHARC « doivent déboucher sur des préconisations précises en termes de sécurisation ».
Et Huguette Bello propose « de nouvelles pistes » au Premier ministre. Premièrement, que les touristes bénéficient d’informations de la part des compagnies aériennes : « Pour une meilleure prise de conscience des visiteurs se rendant à la Réunion, il nous semble nécessaire que les compagnies aériennes diffusent des informations sur les conditions de pratiques des activités nautiques à leur arrivée dans l’île« .
Deuxièmement, au sujet des vigies marines. « De l’avis unanime, ce dispositif de surveillance a fait ses preuves et a permis de relancer la filière mais aussi les activités économiques de la station balnéaire« , indique Huguette Bello. Des vigies marines dont le dispositif devrait être complété selon elle par « la pose de palangres de surfaces ou [drum-lines]urlblank:http://www.zinfos974.com/Reduction-du-risque-requin-Apres-les-vigies-bientot-des-drumlines_a55618.html « .
Mais à ce sujet, « les discussions en cours lors des réunion du Comité Opérationnel de Réduction du Risque Requin (CO4R) n’ont toujours pas abouti sur cette question », souligne-t-elle. Des drum-lines qui pourraient être mises en place « à titre expérimental« , sur les sites de Boucan Canot et des Roches noires. C’est en tous cas le souhait de la députée-maire de Saint-Paul.
Elle explique aussi suspendre les vigies dans l’attente d’une décision du CO4R. « Dans l’attente d’une décision du C04R et en commun accord avec l’association Prévention Risque Requin à la Réunion (PRR), la commune de Saint-Paul a donc décidé de suspendre l’action de sécurisation des activités nautiques qu’elle assure avec les vigies sous-marines« , conclut Huguette Bello.