Le ministère de l’Intérieur a fait appel de la décision du tribunal administratif ordonnant au préfet de la Réunion de prendre des mesures urgentes pour sécuriser les pratiques de baignade et de surf sur la côte réunionnaise. Le recours administratif avait été introduit par la commune de Saint-Leu et faisait suite à la dernière attaque mortelle de requin à Saint-Paul.
La décision du juge administratif avait été rendue le 19 juillet. Décision suite à laquelle le Préfet, Jean-Luc Marx, avait 15 jours pour faire appel devant la plus haute juridiction de l’ordre administratif. Saisi sur la forme de la procédure, le Conseil d’Etat a deux jours pour rendre ses conclusions.
Le préfet de la Réunion n’avait cependant pas attendu cette mise au point juridique pour délivrer de nouvelles mesures autour du risque requin, comme la chasse de 90 nouveaux squales pour la caractérisation du risque ciguatera ou l’interdiction de baignade et d’activités nautiques sur les plages non-surveillées. Un plan annoncé le 26 juillet, soit une semaine seulement après la décision du tribunal administratif de Saint-Denis.