
Depuis ce matin, les planteurs de l'Est ont procédé à une démonstration de force pour exiger la révision du protocole de mesure de richesse de la canne, à l'aide d'une sonde. Après une opération escargot ce matin entre Saint-Benoît et Saint-Denis, une réunion avec la direction de la DAAF (Direction de l'alimentation, de l'agriculture et des forêts), une déléguée du CTICS (Centre technique interprofessionnel de la canne et du sucre) et une délégation de planteurs, tous se sont retrouvés sur la balance de Beaufonds pour effectuer des tests de richesse.
"Sur le premier échantillon, la canne est écrasée avant d'être analysée", constate Frédéric Vienne, président de la FDSEA. "On a fait plusieurs séries pour les comparer. Une partie de la canne est écrasée, environ 40% de la canne prélevée", souligne-t-il. Conséquence pour le planteur, une perte de richesse sur sa livraison. "On estime au minimum à un point de richesse perdu", ajoute-t-il.
Pour le planteur, ce point de perdu se traduit directement par une perte financière d'environ 5 euros par tonne. "En moyenne, un agriculteur livre 50 tonnes par semaine", souligne Frédéric Vienne. Pour un petit planteur, la perte mensuelle peut s'élever rapidement à près de 1000 euros.
La sonde servant à la mesure a été reconnue comme défectueuse par tous les partis. Les planteurs attendent la position du CTICS et de la DAAF et les propositions qui leurs seront faites. Des planteurs qui pourraient demander à être indemnisés sur la base des tests de richesse effectués cet après-midi.
"Sur le premier échantillon, la canne est écrasée avant d'être analysée", constate Frédéric Vienne, président de la FDSEA. "On a fait plusieurs séries pour les comparer. Une partie de la canne est écrasée, environ 40% de la canne prélevée", souligne-t-il. Conséquence pour le planteur, une perte de richesse sur sa livraison. "On estime au minimum à un point de richesse perdu", ajoute-t-il.
Pour le planteur, ce point de perdu se traduit directement par une perte financière d'environ 5 euros par tonne. "En moyenne, un agriculteur livre 50 tonnes par semaine", souligne Frédéric Vienne. Pour un petit planteur, la perte mensuelle peut s'élever rapidement à près de 1000 euros.
La sonde servant à la mesure a été reconnue comme défectueuse par tous les partis. Les planteurs attendent la position du CTICS et de la DAAF et les propositions qui leurs seront faites. Des planteurs qui pourraient demander à être indemnisés sur la base des tests de richesse effectués cet après-midi.