
Le Préfet Samuel Richard a reçu la presse cet après-midi pour faire un point sur l'organisation des Etats généraux de l'Outre-mer. Ne lui demandez cependant pas à quelle date débuteront ces Etats généraux à la Réunion... Il avoue lui même ne pas le savoir. Tout au plus vous dira t-il: "dans quinze jours"...
De fait, avant de déterminer la date, il a une étape obligatoire à franchir: la désignation des présidents d'ateliers et des rapporteurs.
Normalement, la liste des noms devrait être connue avant la fin de la semaine, ce qui permet donc raisonnablement d'espérer un début des travaux dans une quinzaine de jours.
Mais là encore, le flou demeure puisque chaque président d'atelier pourra déterminer en toute liberté la date de démarrage de ses travaux et son lieu de réunion...
D'autant que, comme le signale le Préfet Samuel, cette liberté peut aller jusqu'à désigner des sous-ateliers, avec autant de vice-présidents. En Guadeloupe, un des présidents a par exemple décidé de créer 12 sous-ateliers...
A la Réunion, le Préfet Samuel disposera d'un coordonnateur en la personne du Préfet Paul Girot de Langlade, dont le travail sera entre autres de coordonner le travail des présidents d'ateliers et des rapporteurs.
Ces derniers, qui seront pour chaque atelier de sensibilités différentes, auront ensuite un travail particulièrement ardu puisqu'il leur reviendra de faire la sythèse des contributions de chacun, en essayant de faire émerger un véritable projet, et non pas une simple juxtaposition des propositions.
Trois rapporteurs "transversaux", dont Françoise Vergès pour la Réunion, auront ensuite pour tache de faire la synthèse des synthèses en vue du comité interministériel que présidera Nicolas Sarkozy. Ce comité interministériel, qui devait se tenir dans la première semaine de juillet, pourrait d'ailleurs être repoussé à fin août, pour répondre à une demande d'élus de la Réunion.
Reste maintenant aux organisateurs de ces Etats généraux à mobiliser les Réunionnais. Ce ne sera pas une mince affaire car notre île n'a pas la même fibre revendicatrice que les Antilles, et surtout ne sort pas d'une crise aussi aïgue, crise qui a suscité là bas une attente très forte.
Dernier obstacle à surmonter: convaincre les Réunionnais que tout n'est pas déjà écrit, et que la parole d'un Payet ou d'un Hoarau aura autant d'importance que celle d'un Paul Vergès, d'un Didier Robert ou d'un Gilbert Annette...
De fait, avant de déterminer la date, il a une étape obligatoire à franchir: la désignation des présidents d'ateliers et des rapporteurs.
Normalement, la liste des noms devrait être connue avant la fin de la semaine, ce qui permet donc raisonnablement d'espérer un début des travaux dans une quinzaine de jours.
Mais là encore, le flou demeure puisque chaque président d'atelier pourra déterminer en toute liberté la date de démarrage de ses travaux et son lieu de réunion...
D'autant que, comme le signale le Préfet Samuel, cette liberté peut aller jusqu'à désigner des sous-ateliers, avec autant de vice-présidents. En Guadeloupe, un des présidents a par exemple décidé de créer 12 sous-ateliers...
A la Réunion, le Préfet Samuel disposera d'un coordonnateur en la personne du Préfet Paul Girot de Langlade, dont le travail sera entre autres de coordonner le travail des présidents d'ateliers et des rapporteurs.
Ces derniers, qui seront pour chaque atelier de sensibilités différentes, auront ensuite un travail particulièrement ardu puisqu'il leur reviendra de faire la sythèse des contributions de chacun, en essayant de faire émerger un véritable projet, et non pas une simple juxtaposition des propositions.
Trois rapporteurs "transversaux", dont Françoise Vergès pour la Réunion, auront ensuite pour tache de faire la synthèse des synthèses en vue du comité interministériel que présidera Nicolas Sarkozy. Ce comité interministériel, qui devait se tenir dans la première semaine de juillet, pourrait d'ailleurs être repoussé à fin août, pour répondre à une demande d'élus de la Réunion.
Reste maintenant aux organisateurs de ces Etats généraux à mobiliser les Réunionnais. Ce ne sera pas une mince affaire car notre île n'a pas la même fibre revendicatrice que les Antilles, et surtout ne sort pas d'une crise aussi aïgue, crise qui a suscité là bas une attente très forte.
Dernier obstacle à surmonter: convaincre les Réunionnais que tout n'est pas déjà écrit, et que la parole d'un Payet ou d'un Hoarau aura autant d'importance que celle d'un Paul Vergès, d'un Didier Robert ou d'un Gilbert Annette...