Après nous avoir révélé dans une première partie comment Jean-Louis Lagourgue avait voulu le prendre pour une marionnette en lui ordonnant de prendre son fils Rémy comme 2ème adjoint délégué à l'Economie et à l'Information et comme vice-président délégué du CCAS, ce qui aurait fait de lui le véritable maire de la commune, Richard Nirlo nous dévoile cette fois les dessous de la gestion municipale sous l'ère Jean-Louis Lagourgue. Une partie qui ne manque pas non plus de sel...
A notre question de savoir s'il y a selon lui un lien entre la tentative de putsch actuelle et la tenue prochaine des sénatoriales (au mois de septembre), Richard Nirlo nous répond que c'est possible. "Possible qu'il commence à s'inquiéter de perdre son immunité parlementaire".
Nous faisons tout de suite le rapprochement avec sa récente garde à vue de 48 heures, le 11 décembre 2019 dernier au cours de laquelle l'actuel maire avait déclaré aux gendarmes avoir été tenu à l'écart des affaires de la commune par Jean-Louis Lagourgue. Devant notre étonnement, il nous raconte comment se passait la gestion de la commune de Sainte-Marie sous le règne Lagourgue : "Il appelait directement le DRH ou le DGA et lui disait "fais ci, fais ça". Mais moi, je n'étais au courant de rien".
"D'ailleurs, poursuit Richard Nirlo, quand je l'ai rencontré, il m'a répondu qu'il assumait tout ce qu'il avait fait. Aujourd'hui, je ne lui demande rien de plus, qu'il assume".
Autre exemple de cette gestion opaque et centrée autour de la personnalité de l'ancien maire et actuel sénateur, même le comptable de la commune ignorait, toujours selon Richard Nirlo, que la commune était en déficit.
A notre question de savoir s'il y a selon lui un lien entre la tentative de putsch actuelle et la tenue prochaine des sénatoriales (au mois de septembre), Richard Nirlo nous répond que c'est possible. "Possible qu'il commence à s'inquiéter de perdre son immunité parlementaire".
Nous faisons tout de suite le rapprochement avec sa récente garde à vue de 48 heures, le 11 décembre 2019 dernier au cours de laquelle l'actuel maire avait déclaré aux gendarmes avoir été tenu à l'écart des affaires de la commune par Jean-Louis Lagourgue. Devant notre étonnement, il nous raconte comment se passait la gestion de la commune de Sainte-Marie sous le règne Lagourgue : "Il appelait directement le DRH ou le DGA et lui disait "fais ci, fais ça". Mais moi, je n'étais au courant de rien".
"D'ailleurs, poursuit Richard Nirlo, quand je l'ai rencontré, il m'a répondu qu'il assumait tout ce qu'il avait fait. Aujourd'hui, je ne lui demande rien de plus, qu'il assume".
Autre exemple de cette gestion opaque et centrée autour de la personnalité de l'ancien maire et actuel sénateur, même le comptable de la commune ignorait, toujours selon Richard Nirlo, que la commune était en déficit.
Nous en arrivons peut-être à l'épisode le plus croustillant de cette interview. Alors que Richard Nirlo souhaite organiser un petit pot avec ses collaborateurs pour fêter la fin d'année budgétaire, un membre de son entourage vient le voir : "M. le Maire, vous ne pouvez plus rien faire. Il ne reste que 50€ sur le compte de la commune" !
Richard Nirlo nous avait déclaré en début d'interview qu'avec ses équipes, il avait dû procéder à une véritable "archéologie budgétaire et financière". Nous lui avons donc demandé de nous expliquer cette expression.
"Toutes les factures de dépenses étaient cachées dans des fonds de tiroirs. On n'émettait plus de titres de recettes. On mélangeait les recettes de fonctionnement et d'investissement". Et quand on lui demande ce que faisait le DGS dont c'était normalement le rôle de surveiller tout ça, Richard Nirlo nous répond : "Très bonne question. C'est pour ça que je vous parle de mode de fonctionnement'.
Et le maire de clôturer cette deuxième partie de l'interview avec ce constat : "Aujourd'hui, la Chambre Régionale des Comptes nous demande des comptes. Elle est dans son rôle et nous allons y répondre".