
A partir d'aujourd'hui et jusqu'au au 22 septembre, une mobilisation a lieu dans les pays de l'Union européenne pour récolter le million de signatures requises pour porter devant la Commission européenne "l'initiative citoyenne pour le revenu de base inconditionnel".
Le revenu de base inconditionnel est un revenu cumulable avec d’autres revenus, distribué par une communauté politique à chacun de ses membres, de la naissance à la mort, sans condition de ressources ni contrepartie. Cette idée, pas forcément nouvelle - puisqu'elle a été défendue par le Prix Nobel d'économie Milton Friedman dans les années 60 pour "sortir de cet esprit d'assistanat des allocations" - doit désormais "passer la vitesse supérieure", espèrent les initiateurs de ce mouvement. A la Réunion, cette idée a été maintes fois abordée lors des conférences de presse de mouvements tels que le Parti Pirate 974 ou encore Europe Ecologie les Verts.
Le projet, jugé irréaliste par certains, serait le contre-exemple, selon ses défenseurs, d'un "système social et fiscal français très complexe et peu efficace et qui avantage paradoxalement les plus riches. Enfin parce que le chômage volontairement maintenu permet aux employeurs d'exploiter toujours plus les salariés (ou les sous-traitants) et notamment de leur faire un chantage à l'emploi pour qu'ils acceptent des bas salaires et des conditions de travail difficiles au motif qu'ils en ont besoin pour survivre". Voilà le décor planté.
Le revenu de base se définit par son caractère universel : "tout le monde le touche et il est cumulable avec les revenus d’activité ou du patrimoine". Il est inconditionnel : "aucune démarche n’est nécessaire et l’on n’a pas à prouver que l’on recherche un emploi". Enfin, il est individuel. Ses défenseurs l'imaginent sous la forme d'un revenu de base du niveau de l'actuel RSA (soit entre 400 et 500€ par mois pour un adulte, la moitié pour un mineur). Ce revenu serait idéalement autofinancé par réaffectation des ressources actuellement consacrées à un certain nombre d'aides sociales et par une contribution fiscale sur les revenus.
Cette semaine est donc consacrée, dans tous les pays de l'Union européenne, à faire émerger cette possibilité comme réaliste. Les initiateurs de ce mouvement espèrent réunir un million de signatures à l'échelle européenne, soit le seuil requis pour que le projet soit examiné par la Commission européenne. Laquelle instance serait donc habilitée à promouvoir des études pilotes pour s'assurer de la faisabilité des différents modèles du revenu de base inconditionnel.
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L'Initiative Citoyenne Européenne pour le revenu de base
Sur facebook
Le revenu de base inconditionnel est un revenu cumulable avec d’autres revenus, distribué par une communauté politique à chacun de ses membres, de la naissance à la mort, sans condition de ressources ni contrepartie. Cette idée, pas forcément nouvelle - puisqu'elle a été défendue par le Prix Nobel d'économie Milton Friedman dans les années 60 pour "sortir de cet esprit d'assistanat des allocations" - doit désormais "passer la vitesse supérieure", espèrent les initiateurs de ce mouvement. A la Réunion, cette idée a été maintes fois abordée lors des conférences de presse de mouvements tels que le Parti Pirate 974 ou encore Europe Ecologie les Verts.
Le projet, jugé irréaliste par certains, serait le contre-exemple, selon ses défenseurs, d'un "système social et fiscal français très complexe et peu efficace et qui avantage paradoxalement les plus riches. Enfin parce que le chômage volontairement maintenu permet aux employeurs d'exploiter toujours plus les salariés (ou les sous-traitants) et notamment de leur faire un chantage à l'emploi pour qu'ils acceptent des bas salaires et des conditions de travail difficiles au motif qu'ils en ont besoin pour survivre". Voilà le décor planté.
Le revenu de base se définit par son caractère universel : "tout le monde le touche et il est cumulable avec les revenus d’activité ou du patrimoine". Il est inconditionnel : "aucune démarche n’est nécessaire et l’on n’a pas à prouver que l’on recherche un emploi". Enfin, il est individuel. Ses défenseurs l'imaginent sous la forme d'un revenu de base du niveau de l'actuel RSA (soit entre 400 et 500€ par mois pour un adulte, la moitié pour un mineur). Ce revenu serait idéalement autofinancé par réaffectation des ressources actuellement consacrées à un certain nombre d'aides sociales et par une contribution fiscale sur les revenus.
Cette semaine est donc consacrée, dans tous les pays de l'Union européenne, à faire émerger cette possibilité comme réaliste. Les initiateurs de ce mouvement espèrent réunir un million de signatures à l'échelle européenne, soit le seuil requis pour que le projet soit examiné par la Commission européenne. Laquelle instance serait donc habilitée à promouvoir des études pilotes pour s'assurer de la faisabilité des différents modèles du revenu de base inconditionnel.
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