
Pour mieux faire entendre leurs problématiques, plusieurs associations de commerçants et artisans de l’île ont décidé de se regrouper sous l’égide d'une fédération nationale, la FFAC (Fédération Française des Associations de Commerçants). La FFAC Réunion est composée de 19 présidents d'associations et syndicats tous co-présidents.
"Les mesures apportées jusqu’ici par l’État et la Région ont été certes positives, mais insuffisantes par rapport aux besoins réels et à la volonté de relance de notre activité", estiment les représentants de la FFAC Réunion. "Notre souhait est que les petits commerçants, artisans et leurs associations par le biais de la FFAC Réunion puissent être entendus des pouvoirs publics, ainsi que des organismes économiques et sociaux, et que leurs voix soient prises en compte en amont, dans les décisions qui visent à dynamiser l’activité commerciale et relancer les centres villes de notre île".
Alors que le ministre de l’Outre-mer sera prochainement en visite sur notre île, la FFAC Réunion annonce sa volonté de le rencontrer pour demander la mise en place d’un "plan de relance ambitieux contenant des actions à court terme pour sauver les entreprises et des actions à plus long terme pour permettre la relance".
Parmi les mesures de court terme, ils réclament une exonération pour les entreprises ayant connu une fermeture administrative pendant le confinement des charges sociales et fiscales, de mars 2020 à décembre 2020. "Nous demandons une compensation sous forme d'avoir fiscal remboursable pour les petits bailleurs, dédommagement qui compenserait les loyers d’avril et mai, pour lesquels aucune solution n'a encore été trouvée", expliquent-ils.
Ils demandent aussi de "prolonger l’aide de 1250 € versé par le CPSTI-RSI pour mai et juin 2020", de geler immédiatement toute nouvelle implantation de grande surface ou encore de permettre aux chômeurs de continuer à percevoir leurs indemnités lorsqu'ils trouvent un emploi.
À long terme, c'est un redéploiement des programmes Action Cœur de Ville (4 villes actuellement : Saint Pierre, Saint Joseph, Le Port, Saint André) et Petites Villes de Demain (moins de 20000 habitants) qui est demandé, ainsi que l'extension de la Zone franche d’activité nouvelle génération) à toutes les activités. "Cette mesure pourrait constituer un test pilot pour voir ses effets et la pérenniser par la suite", arguent-t-ils, espérant des décisions concrètes de la part du ministre.
Forts de leur regroupement, les acteurs de la FFAC Réunion demanderont en outre à l'État "de devenir un interlocuteur incontournable à la Réunion au même titre que les autres représentants économiques (MEDEF, CGPME,Etc)" et que la FFAC Réunion soit consultée "sur tous les sujets concernant le développement économique."
"Les mesures apportées jusqu’ici par l’État et la Région ont été certes positives, mais insuffisantes par rapport aux besoins réels et à la volonté de relance de notre activité", estiment les représentants de la FFAC Réunion. "Notre souhait est que les petits commerçants, artisans et leurs associations par le biais de la FFAC Réunion puissent être entendus des pouvoirs publics, ainsi que des organismes économiques et sociaux, et que leurs voix soient prises en compte en amont, dans les décisions qui visent à dynamiser l’activité commerciale et relancer les centres villes de notre île".
Alors que le ministre de l’Outre-mer sera prochainement en visite sur notre île, la FFAC Réunion annonce sa volonté de le rencontrer pour demander la mise en place d’un "plan de relance ambitieux contenant des actions à court terme pour sauver les entreprises et des actions à plus long terme pour permettre la relance".
Parmi les mesures de court terme, ils réclament une exonération pour les entreprises ayant connu une fermeture administrative pendant le confinement des charges sociales et fiscales, de mars 2020 à décembre 2020. "Nous demandons une compensation sous forme d'avoir fiscal remboursable pour les petits bailleurs, dédommagement qui compenserait les loyers d’avril et mai, pour lesquels aucune solution n'a encore été trouvée", expliquent-ils.
Ils demandent aussi de "prolonger l’aide de 1250 € versé par le CPSTI-RSI pour mai et juin 2020", de geler immédiatement toute nouvelle implantation de grande surface ou encore de permettre aux chômeurs de continuer à percevoir leurs indemnités lorsqu'ils trouvent un emploi.
À long terme, c'est un redéploiement des programmes Action Cœur de Ville (4 villes actuellement : Saint Pierre, Saint Joseph, Le Port, Saint André) et Petites Villes de Demain (moins de 20000 habitants) qui est demandé, ainsi que l'extension de la Zone franche d’activité nouvelle génération) à toutes les activités. "Cette mesure pourrait constituer un test pilot pour voir ses effets et la pérenniser par la suite", arguent-t-ils, espérant des décisions concrètes de la part du ministre.
Forts de leur regroupement, les acteurs de la FFAC Réunion demanderont en outre à l'État "de devenir un interlocuteur incontournable à la Réunion au même titre que les autres représentants économiques (MEDEF, CGPME,Etc)" et que la FFAC Réunion soit consultée "sur tous les sujets concernant le développement économique."