Revenir à la rubrique : Politique

Réunion et Maurice pensent à la création d’un office du tourisme de l’océan Indien

Après-midi studieux du côté de Pierrefonds pour la délégation mauricienne où le Premier ministre Navin Ramgoolam a rencontré le monde économique réunionnais. Le sujet du Tourisme était au cœur des présentations sur le site du musée la Saga du Rhum. L'objectif pour Jacqueline Farreyrol, présidente de l'île de la Réunion Tourisme (IRT), tenter de rattraper le retard sur Maurice en terme de fréquentation. Au-delà des discours, des projets émergent. En premier lieu, retenons la vision du ministre mauricien du Tourisme qui envisage sérieusement la création d'un office du tourisme de l'océan Indien.

Ecrit par Ludovic Grondin – le mardi 25 janvier 2011 à 16H15


Pas de doute, le tourisme à la Réunion passe par un combiné entre les îles. C’est en substance le message qu’on insufflé cet après-midi les deux délégations mauricienne et réunionnaise. La présidente de l’IRT, Jacqueline Farreyrol, n’a d’ailleurs pas tardé à lancer la tenue de nouvelles rencontres de travail pour les prochains mois.

L’objectif, in fine, est de combler le retard sur Maurice. Plutôt que de s’affronter sur la destination de l’océan Indien, les deux délégations semblent parler d’une même voix.

La coopération entre Saint-Denis et Port Louis a déjà commencé !

En prélude, la présidente a rappelé les cibles prioritaires de son organisme. Alors que la métropole et les pays francophones constituent déjà des clients de choix, l’IRT vise les touristes de la zone, puis de l’Angleterre, de l’Australie, de l’Afrique du Sud, de l’Inde et de la Chine, « deux pays émergents avec lesquels il faudra compter à l’avenir« . D’ailleurs, pour Nando Bodha, le ministre mauricien du tourisme (MPTA), « la Chine pèsera 100 millions de voyageurs d’ici cinq ans. Il serait dommage de rater cette opportunité de faire connaître nos destinations », ajoute-t-il.

Avant de penser à la Chine, le ministre mauricien drague toujours la population réunionnaise. « En 2010, nous avons accueilli 98.000 réunionnais. En 2011, nous en espérons 115.000 ».

 

Premier signe de cette collaboration, Jacqueline Farreyrol rappelle que les offices du tourisme des deux îles partagerons un espace commun au salon professionnel du tourisme de l’ITP de Berlin, au mois de mars prochain. Suivront ceux du salon Top Résa ou encore celui du WPA de Londres. L’objectif pour la Réunion est d’augmenter son PIB pour atteindre 3,5% en la matière. Une croissance génératrice de près de 3.000 emplois selon l’IRT.

Une communication marketing commune

Une communication marketing commune se profile également annonce gaiement un responsable de l’IRT. Plus ciblé, un groupe de travail ou « task force » (version mauricienne) verra le jour pour parler un même langage vis-à-vis du marché chinois.

Plus symbolique, le ministre mauricien a annoncé la création, à terme, d’un office du tourisme de l’océan Indien. Une annonce largement saluée par l’assistance, composée de représentants du monde économique des deux îles. Il était déjà temps d’aller discuter autour d’un « ptit » verre de rhum au musée de la Saga du même nom, situé à deux pas.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Ste-Marie : Un budget voté à l’équilibre, « une première depuis fort longtemps »

C’est un budget « à marquer d’une pierre blanche » pour Richard Nirlo. Le conseil municipal de Sainte-Marie qui s’est réuni ce jeudi a adopté un budget à l’équilibre, « une première depuis fort longtemps », insiste le maire de Sainte-Marie, qui a par ailleurs confirmé la quasi-résorption du déficit communal, passant en deux ans de près de 20 millions d’euros à 1,9 million.

«  La disparition d’Air Austral constituerait une perte sèche pour l’économie réunionnaise à hauteur de 100 millions d’euros »

L’assemblée plénière de la Région, réunie en petit comité ce jeudi matin, a voté à l’unanimité un prêt d’un montant maximal de 5 millions d’euros à la compagnie Air Austral, qui fait face à d’importantes difficultés de trésorerie. Le conseiller de la majorité Wilfrid Bertile a toutefois regretté l’abandon par la compagnie aérienne de son ambition originelle de participer au désenclavement régional.