Le président de Région devra s'expliquer sur sa gestion de la Société publique locale Réunion des Musées régionaux. L'audience aura lieu en novembre et elle portera sur les revenus touchés en sa qualité de président de la Société publique locale (SPL) Réunion des Musées régionaux.
En juillet dernier, le dossier avait une nouvelle fois nécessité l'audition du président de Région à la Caserne Vérines.
Ce nouveau face à face avec les gendarmes de la brigade financière faisait suite à une précédente audition libre qui avait eu lieu en septembre 2019. A la sortie de Caserne Vérines ce jour-là, Didier Robert confirmait vouloir apporter sa "contribution à la justice et répondre aux interrogations pour un éclairage au dossier". Plutôt optimiste à la sortie, il avait déclaré que "ce rendez-vous d’aujourd’hui m’a été proposé dans le cadre d’une audition libre, ça permet à tout un chacun d’en mesurer les tenants et les aboutissants".
Un an plus tard, et ayant désormais connaissance de sa prochaine comparution au tribunal correctionnel, Didier Robert reste sur sa ligne de défense. "Dans le cadre de l'enquête concernant la Société Publique Locale des Musées Régionaux qui date de deux ans, j'ai été informé par mes avocats que je devrai au mois de novembre prochain apporter les éclairages utiles et répondre aux questions du tribunal judiciaire. Sur la base du dossier auquel je pourrai enfin avoir accès, je démontrerai qu'à la direction générale de la Société Publique Locale des musées Régionaux (RMR) jusqu'en 2018, j'ai toujours travaillé avec sérieux et rigueur pour installer une gestion saine et apaisée des musées régionaux et remettre cette société en ordre de marche", déclare Didier Robert.
"Faire la démonstration qu'aucun enrichissement personnel ou abus ne peuvent m'être reprochés"
Le président de Région explique qu'il aura à "contester les griefs qui me sont aujourd'hui reprochés et à faire la démonstration qu'aucun enrichissement personnel ou abus ne peuvent m'être reprochés. J'ai toujours agi dans l'intérêt de la société. De manière plus globale, c'est l'intérêt général seul qui dicte mon action. Et cette unique dimension est encore plus importante dans ce contexte de crise et d'urgence qui mobilise toute mon attention pour permettre à La Réunion de relever tous les défis qui se posent", conclut-il son communiqué.
Fin 2018, le président de Région faisait déjà valoir le fait qu'il n'y avait eu aucun enrichissement personnel de sa part dans le cadre de la présidence de la SPL RMR.
Procès verbaux en guise de preuves, Le Quotidien publiait fin 2018 que Didier Robert avait perçu la somme de 111;870,96 € au titre des salaires non versés depuis mars 2016 en sa qualité de PDG des Musées régionaux. Ce à quoi l'élu répliquait que "la rémunération de 6800 euros à laquelle il a beaucoup été fait référence, a été approuvée par la commission permanente du Conseil régional du 2 février 2016. Je rappelle ici que les actes administratifs qui découlent des commissions permanentes, sont bien évidemment rendues publics. Toute le monde a accès à ces actes".
Didier Robert rappelait d'ailleurs que la Région, "en tant qu'actionnaire majoritaire de la SPL des Musées régionaux (avait) autorisé la rémunération du président de la SPL, et qu’il est mensonger d’écrire que j’ai décidé moi-même de m’octroyer une rémunération, et il est mensonger de dire que cela n’était pas autorisé."
Au regard des éléments sur le volet déclaratif, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) avait quant à elle transmis au procureur de la République le dossier concernant la déclaration modificative des revenus de Didier Robert. Une déclaration qu'il n'avait pas effectuée dans les délais légaux, à savoir dans les deux mois suivant les premiers revenus qu'il a perçus de la part de la société publique locale.
"La Haute Autorité estime, au regard des différents éléments dont elle a connaissance, qu'il existe en l'état un doute sérieux quant à l'exhaustivité, l'exactitude et la sincérité de ces déclarations", écrivait l'instance dans son communiqué du 10 avril 2019. Ce qui a amené la HATVP à juger nécessaire "de porter ces faits, susceptibles de constituer des infractions pénales, à la connaissance du procureur de la République de Saint-Denis."
En juillet dernier, le dossier avait une nouvelle fois nécessité l'audition du président de Région à la Caserne Vérines.
Ce nouveau face à face avec les gendarmes de la brigade financière faisait suite à une précédente audition libre qui avait eu lieu en septembre 2019. A la sortie de Caserne Vérines ce jour-là, Didier Robert confirmait vouloir apporter sa "contribution à la justice et répondre aux interrogations pour un éclairage au dossier". Plutôt optimiste à la sortie, il avait déclaré que "ce rendez-vous d’aujourd’hui m’a été proposé dans le cadre d’une audition libre, ça permet à tout un chacun d’en mesurer les tenants et les aboutissants".
Un an plus tard, et ayant désormais connaissance de sa prochaine comparution au tribunal correctionnel, Didier Robert reste sur sa ligne de défense. "Dans le cadre de l'enquête concernant la Société Publique Locale des Musées Régionaux qui date de deux ans, j'ai été informé par mes avocats que je devrai au mois de novembre prochain apporter les éclairages utiles et répondre aux questions du tribunal judiciaire. Sur la base du dossier auquel je pourrai enfin avoir accès, je démontrerai qu'à la direction générale de la Société Publique Locale des musées Régionaux (RMR) jusqu'en 2018, j'ai toujours travaillé avec sérieux et rigueur pour installer une gestion saine et apaisée des musées régionaux et remettre cette société en ordre de marche", déclare Didier Robert.
"Faire la démonstration qu'aucun enrichissement personnel ou abus ne peuvent m'être reprochés"
Le président de Région explique qu'il aura à "contester les griefs qui me sont aujourd'hui reprochés et à faire la démonstration qu'aucun enrichissement personnel ou abus ne peuvent m'être reprochés. J'ai toujours agi dans l'intérêt de la société. De manière plus globale, c'est l'intérêt général seul qui dicte mon action. Et cette unique dimension est encore plus importante dans ce contexte de crise et d'urgence qui mobilise toute mon attention pour permettre à La Réunion de relever tous les défis qui se posent", conclut-il son communiqué.
Fin 2018, le président de Région faisait déjà valoir le fait qu'il n'y avait eu aucun enrichissement personnel de sa part dans le cadre de la présidence de la SPL RMR.
Procès verbaux en guise de preuves, Le Quotidien publiait fin 2018 que Didier Robert avait perçu la somme de 111;870,96 € au titre des salaires non versés depuis mars 2016 en sa qualité de PDG des Musées régionaux. Ce à quoi l'élu répliquait que "la rémunération de 6800 euros à laquelle il a beaucoup été fait référence, a été approuvée par la commission permanente du Conseil régional du 2 février 2016. Je rappelle ici que les actes administratifs qui découlent des commissions permanentes, sont bien évidemment rendues publics. Toute le monde a accès à ces actes".
Didier Robert rappelait d'ailleurs que la Région, "en tant qu'actionnaire majoritaire de la SPL des Musées régionaux (avait) autorisé la rémunération du président de la SPL, et qu’il est mensonger d’écrire que j’ai décidé moi-même de m’octroyer une rémunération, et il est mensonger de dire que cela n’était pas autorisé."
Au regard des éléments sur le volet déclaratif, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) avait quant à elle transmis au procureur de la République le dossier concernant la déclaration modificative des revenus de Didier Robert. Une déclaration qu'il n'avait pas effectuée dans les délais légaux, à savoir dans les deux mois suivant les premiers revenus qu'il a perçus de la part de la société publique locale.
"La Haute Autorité estime, au regard des différents éléments dont elle a connaissance, qu'il existe en l'état un doute sérieux quant à l'exhaustivité, l'exactitude et la sincérité de ces déclarations", écrivait l'instance dans son communiqué du 10 avril 2019. Ce qui a amené la HATVP à juger nécessaire "de porter ces faits, susceptibles de constituer des infractions pénales, à la connaissance du procureur de la République de Saint-Denis."