A un moment où l'actualité se bouscule à la Réunion, avec notamment la grève de la SRPP qui pénalise des milliers d'automobilistes, les téléspectateurs et auditeurs de Réunion 1ère seront privés de journaux demain, suite à une grève déclenchée par l'intersyndicale (CFDT, CGT, FO et SNJ).
Pour une fois, les revendications ne portent si sur des augmentations de salaires, ni sur l'emploi, ni sur l'outil de travail. Les syndicats évoquent "une situation alarmante", avec "un dialogue social rompu avec la direction depuis novembre".
Les syndicats dénoncent "l'incapacité d'appliquer et de respecter la convention collective nationale et les normes sociales de France Télévision", "la légèreté voire l'incompétence dans la gestion financière et des ressources humaines de l'établissement pointés par des rapports d'expertise". Ils mettent également en avant "l'incapacité à assurer le plein emploi aux salariés en préférant privilégier l'achat de programmes produits par des sociétés extérieures".
Pour les organisations syndicales, "Réunion 1ère est aujourd'hui comme un bateau ivre (...) victime d'une absence de pilotage" qui "conduisent Réunion 1ère dans le mur".
Ce n'est bien évidemment pas la position de Gilles Vaubourg. Le patron de la radio-télévision publique avoue ne pas très bien comprendre les motivations de cette grève, dans la mesure où toutes les revendications qui lui avaient été présentées avaient trouvé réponse.
Les syndicats réclamaient la nomination d'un expert médiateur? Accepté. La présence d'une délégation de la direction nationale composée de la directrice des ressources humaines et du directeur financier? Accepté. Leur voyage était programmé, mais a été annulé après le dépôt du préavis de grève. Des renseignements avaient été demandés sur les coûts de chaque émission, produite en interne, acquise ou co-produite? Les chiffres ont été donnés, de même que les précisions sur la situation financière de l'entreprise : le déficit, prévu à hauteur de 800.000€, a été ramené à 115.000€ après un plan de réduction drastique des dépenses. Et les perspectives s'annoncent bien meilleures pour 2015...
Ce souci de transparence et cette volonté de répondre à tous les questionnements des syndicats donnent l'espoir à Gilles Vaubourg de voir ce conflit trouver rapidement une solution. Il craint simplement de "décevoir les auditeurs et les téléspectateurs qui nous attendent, au risque de compromettre notre mission d'information".
Pour une fois, les revendications ne portent si sur des augmentations de salaires, ni sur l'emploi, ni sur l'outil de travail. Les syndicats évoquent "une situation alarmante", avec "un dialogue social rompu avec la direction depuis novembre".
Les syndicats dénoncent "l'incapacité d'appliquer et de respecter la convention collective nationale et les normes sociales de France Télévision", "la légèreté voire l'incompétence dans la gestion financière et des ressources humaines de l'établissement pointés par des rapports d'expertise". Ils mettent également en avant "l'incapacité à assurer le plein emploi aux salariés en préférant privilégier l'achat de programmes produits par des sociétés extérieures".
Pour les organisations syndicales, "Réunion 1ère est aujourd'hui comme un bateau ivre (...) victime d'une absence de pilotage" qui "conduisent Réunion 1ère dans le mur".
Ce n'est bien évidemment pas la position de Gilles Vaubourg. Le patron de la radio-télévision publique avoue ne pas très bien comprendre les motivations de cette grève, dans la mesure où toutes les revendications qui lui avaient été présentées avaient trouvé réponse.
Les syndicats réclamaient la nomination d'un expert médiateur? Accepté. La présence d'une délégation de la direction nationale composée de la directrice des ressources humaines et du directeur financier? Accepté. Leur voyage était programmé, mais a été annulé après le dépôt du préavis de grève. Des renseignements avaient été demandés sur les coûts de chaque émission, produite en interne, acquise ou co-produite? Les chiffres ont été donnés, de même que les précisions sur la situation financière de l'entreprise : le déficit, prévu à hauteur de 800.000€, a été ramené à 115.000€ après un plan de réduction drastique des dépenses. Et les perspectives s'annoncent bien meilleures pour 2015...
Ce souci de transparence et cette volonté de répondre à tous les questionnements des syndicats donnent l'espoir à Gilles Vaubourg de voir ce conflit trouver rapidement une solution. Il craint simplement de "décevoir les auditeurs et les téléspectateurs qui nous attendent, au risque de compromettre notre mission d'information".