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Retraites des agriculteurs: La CGPER demande au gouvernement « d’aller vite »

La CGPER a réuni la presse ce dimanche matin, chez un couple d’agriculteurs à la retraite dans les hauts de Saint-Denis, à Bois de Nèfles. Le syndicat agricole a souhaité réagir à l’annonce faite vendredi par François Hollande d’un plan de rattrapage des petites retraites des agriculteurs à 75% du SMIC. Un plan bien accueilli […]

Ecrit par zinfos974 – le dimanche 04 août 2013 à 12H12

La CGPER a réuni la presse ce dimanche matin, chez un couple d’agriculteurs à la retraite dans les hauts de Saint-Denis, à Bois de Nèfles. Le syndicat agricole a souhaité réagir à l’annonce faite vendredi par François Hollande d’un plan de rattrapage des petites retraites des agriculteurs à 75% du SMIC.

Un plan bien accueilli par la CGPER et qui devrait avoir des conséquences positives à La Réunion. « Ce plan concerne 15.000 personnes à La Réunion et suscite de l’espoir », explique d’emblée Jean-Yves Minatchy, le président de la CGPER et vice-président de la Chambre d’agriculture.

D’après le syndicat, la retraite moyenne d’un agriculteur réunionnais est de seulement de 360 euros par mois, tandis qu’un agriculteur métropolitain touche en moyenne  722 euros mensuel.

« Combien de temps cela va-t-il prendre ? »

Si la CGPER « salue cette mesure« , le syndicat souhaite que sur cette question, le gouvernement agisse rapidement. « Il faut aller vite. On nous dit que ce plan sera appliqué progressivement. Mais combien de temps cela va-t-il prendre ? Cinq ans ? Dix ans ? Si on veut que des jeunes prennent la suite, il faut que les agriculteurs puissent bénéficier d’une retraite digne« , ajoute Jean-Yves Minatchy.

Car, avec une retraite aussi faible, il n’est pas rare « de voir des agriculteurs âgés de 75 ans qui travaillent encore. Avec une retraite de misère, comment voulez-vous faire autrement ?« , se demande Jean-Yves Minatchy.

La CGPER demande également que « les spécificités des agriculteurs de la Réunion soient prises en compte« , évoquant la petitesse des exploitations, le coût de la vie plus élevé, les conditions difficiles (températures élevées…). « L’espérance de vie d’un agriculteur réunionnais est moins élevée que celle d’un agriculteur métropolitain« , souligne Jean-Yves Minatchy. Le syndicat réclame donc également la mise en place d’une prime de fin d’année de 300 euros.

 

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