Le scandale aura eu raison de son poste: Jean-Paul Delevoye était épinglé pour sa déclaration à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, passablement incomplète. Pas moins de 13 mandats étaient « oubliés » par le ministre, entré au gouvernement début septembre, dont deux mandats qui lui rapportaient plus de 100 000 euros par an, et, surtout, un le liait au monde des assurances.
Le président de la République a accepté sa démission « à regrets », et Jean-Paul Delevoye ne fait pas son mea-culpa: dans sa déclaration, il indique que la « confiance est fragilisée sous les coups d’attaques violentes et d’amalgames mensongers » et qu’à travers ce « procès », on « veut porter atteinte au projet » qu’il estime « essentiel pour la France ».