

Localement, on affirme qu'il est important de suivre ce mouvement. "Les organisations syndicales vont se rencontrer en début de semaine. Nous verrons si nous suivons les deux manifestations ou si nous en organisons une de grande ampleur…", explique Armand Hoarau, secrétaire général de l'UNSA et porte-parole de l'intersyndicale.
"Beaucoup ne réalisent pas l'importance de cette lutte"
Le SGPEN-CGTR a, pour sa part, appelé ses délégués et militants à organiser dès lundi matin dans les collèges et lycées, à l'université, au rectorat et autres structures de l'éducation nationale, des assemblées générales unitaires (avec les autres forces syndicales) pour que les manifestations du samedi 2 octobre soit très massives. Ils ont également déposé un préavis de grève pour le 12 octobre.
Le combat ne fait que commencer. Le Premier ministre, François Fillon, a tenté de calmer les ardeurs hier en déclarant : "Il faut répondre calmement à la rue parce que gouverner c'est écouter chacun, gouverner c'est respecter chacun, mais gouverner la France c'est aussi parfois savoir dire non", a-t-il affirmé devant des parlementaires et des membres de son gouvernement.
"Même si on ne gagne pas à la sortie du Sénat, on peut gagner dans les mois suivants. Il faut donc poursuivre le combat et expliquer à la population les enjeux de cette réforme injuste car on s'aperçoit que beaucoup ne réalisent pas l'importance de cette lutte", souligne Armand Hoarau.