
Depuis l'élection à la présidence de la CASUD en juillet 2020, le bras de fer continue entre le maire du Tampon et celui de Saint-Joseph
Lors du conseil communautaire du 28 janvier dernier, Henri-Claude Huet aurait remis en cause les priorités de la CASUD concernant l’assainissement qui relèverait plus "d’un vœu pieux que de la réalité de terrain". À Blanche-Reine Javelle, il est reproché ses prises de position en matière de tourisme mais aussi son abstention lors du renouvellement d’une délégation sur le transport en conseil communautaire alors qu’elle avait pourtant voté à l’occasion de la commission consultative des services publics locaux (CCSPL).
Dans ce contexte de sédition au sein de la CASUD, "l’attitude générale" de ces deux élus Saint-Josephois restent au travers de la gorge de la présidence de l’intercommunalité. "Les déclarations extrêmement hostiles formulées par deux vice-présidents de la CASUD remettent en cause la confiance qui leur a été accordée par le Président", fustige-t-elle ce mardi. Pour le cabinet du président André Thien Ah Koon, il y a "une volonté de mettre de l’huile sur le feu alors que tout est fait pour apaiser la situation", affirme-t-on.
Le 28 janvier dernier, en même temps que le conseil communautaire devait également se tenir un conseil municipal à Saint-Joseph. A l’ordre du jour : le transfert des compétences eau potable et assainissement de l’intercommunalité à la commune mais aussi la demande de fusion entre la CIVIS et la CASUD. La séance a finalement été annulée et remplacée par une présentation des vœux du maire Patrick Lebreton à la presse, durant laquelle l’édile a réaffirmé sa volonté de créer un Territoire du Grand Sud. Le calendrier de mise en œuvre de cette grande intercommunalité sudiste est pour le moins flou. La première des étapes serait de prendre une délibération en ce sens en conseil municipal. Une chose est sûre, la "relation de confiance" est rompue entre ces élus. La présidence de la CASUD s’est "laissée le temps de la réflexion pour évaluer la gravité des propos tenus" avant de sanctionner, confie-t-elle. Henri-Claude Huet, délégué à l’assainissement collectif et non collectif et à la Gemapi, et Blanche-Reine Javelle, déléguée à l’Action Cœur de Ville de Saint-Joseph, ne pourront plus signer au nom de la CASUD.
Le ton est donné pour le prochain conseil communautaire prévu au mois de mars. À cette occasion, les élus devront également trancher sur le maintien des fonctions de vice-présidents d'Henri-Claude Huet et Blanche-Reine Javelle.
Dans ce contexte de sédition au sein de la CASUD, "l’attitude générale" de ces deux élus Saint-Josephois restent au travers de la gorge de la présidence de l’intercommunalité. "Les déclarations extrêmement hostiles formulées par deux vice-présidents de la CASUD remettent en cause la confiance qui leur a été accordée par le Président", fustige-t-elle ce mardi. Pour le cabinet du président André Thien Ah Koon, il y a "une volonté de mettre de l’huile sur le feu alors que tout est fait pour apaiser la situation", affirme-t-on.
Le 28 janvier dernier, en même temps que le conseil communautaire devait également se tenir un conseil municipal à Saint-Joseph. A l’ordre du jour : le transfert des compétences eau potable et assainissement de l’intercommunalité à la commune mais aussi la demande de fusion entre la CIVIS et la CASUD. La séance a finalement été annulée et remplacée par une présentation des vœux du maire Patrick Lebreton à la presse, durant laquelle l’édile a réaffirmé sa volonté de créer un Territoire du Grand Sud. Le calendrier de mise en œuvre de cette grande intercommunalité sudiste est pour le moins flou. La première des étapes serait de prendre une délibération en ce sens en conseil municipal.
Le ton est donné pour le prochain conseil communautaire prévu au mois de mars. À cette occasion, les élus devront également trancher sur le maintien des fonctions de vice-présidents d'Henri-Claude Huet et Blanche-Reine Javelle.