Trés vite recruté comme permanent, il est le représentant du PCR en métropole où il lui incombe de veiller à populariser les analyses et mots d’ordre du parti dans le monde de l’émigration et estudiantin. Une mission qui est loin d’être de tout repos, tant l’émigration et surtout le milieu étudiant, accessibles à d’autres pratiques politiques que réunionnaises, ne sont avares ni de critiques ni de contestation sur la conduite du PCR et de son secrétaire général. Marcel Soubou exerce néanmoins avec plus ou moins d’habileté la charge qui lui est confiée.
Quand le parti communiste renouera avec des mandats de parlementaires, Marcel Soubou exercera comme attaché parlementaire de plusieurs de ses élus. C’est d’ailleurs suite au décès du député Laurent Vergés, dont il assurait la charge d’attaché parlementaire, qu’il décidera de rentrer à la Réunion.
Exerçant alors à Témoignages il intègre le secrétariat du PCR. Pour Marcel Soubou le PCR c’est Paul Vergés. Une ligne de conduite dont il ne se départira pas et une fidélité qu’il reportera sur Laurent puis à son décès, par substitution, sur Pierre.
Mais cet apparatchik n’a jamais été un courtisan et sa détestation de l’esprit de cour que s’ingéniaient à développer certains de ses camarades, au premier rang desquels Jean Saint-Marc, lui avait valu ces derniers temps bien des déboires. C’est ainsi que celui qui a fait la presque totalité de sa carrière professionnelle comme permanent du PCR, à diverses fonctions, ne supportant plus l’atmosphère régnant autour de Paul Vergés avait décidé de prendre le large. Avant d’être rattrapé par Pierre Vergés qui lui a demandé de le rejoindre à la SR21 où il avait en charge « la veille économique« .