Dès demain, les gérants sauront si le TGI se déclare compétent pour l’affaire dont ils l’ont saisi, à savoir [la requalification des AOT (autorisations d’occupation temporaire) de certains restaurants en baux commerciaux]urlblank:https://www.zinfos974.com/Paillotes-vs-mairie-et-Etat-Il-faut-requalifier-les-AOT-en-bail-commercial_a129364.html . Compétence contestée par la mairie et la préfecture, lui préférant le tribunal administratif. « Ce sont eux qui font ralentir le dossier », reprochent à ce sujet les restaurateurs. « On veut que la justice reconnaisse notre bail, partant de là, soit nous serons maintenus dans notre droit à exploiter les restaurants, soit les pouvoirs publics continueront à nous faire démonter, mais il faudra des indemnités de départ », indique Nicolas Preaux, responsable communication du Coco Beach, alors que ces [AOT ont expiré le 30 juin dernier]urlblank:https://www.zinfos974.com/Paillotes-de-l-Hermitage-Dernier-jour-de-leur-AOT_a129196.html .
« Faux-prétexte » et « manipulation »
Après cette étape viendra celle du pique-nique. [Le dernier (à l’appel du KURR) avait connu des dérapages]urlblank:https://www.zinfos974.com/VIDEO-Les-opposants-s-en-prennent-avec-une-masse-a-une-des-paillotes-de-l-Ermitage_a126283.html . « On subit la calomnie, la désinformation, de la mauvaise publicité, des dégâts matériels, des menaces et des violences », s’indigne d’ailleurs Laurent Hamon, le gérant de la Bobine. « Et après on veut nous faire passer pour des agresseurs. Ce n’est pas nous qui conduisons le dossier, c’est la Deal, la sous-préfecture et la mairie de Saint-Paul. Il y a avait un projet de recul, mais qui n’a jamais abouti, et ce n’est pas notre faute. On est les victimes de tout ça ».
« On est là pour travailler dans la tranquillité », poursuit Morgan Mnemonide le gérant de Loca plage. Pour lui, dire qu’il n’y a plus de place pour le pique-nique n’est qu’« un faux-prétexte ». « La plage peut accueillir 10.000 personnes au nouvel an », met-il en avant, dénonçant des manipulations politiques. « Quand on est dans le militantisme, c’est toute la vie, pas seulement deux ans avant les élections », indique-t-il, à destination de Karl Bellon, le leader du collectif de défense du DPM. Et d’ajouter : « On se défendra ! ».
« Mais toujours sur le terrain du droit. Il n’est pas question d’entrer dans l’agressivité verbale ou physique », tiennent à préciser les restaurateurs. « Et en général, sur le terrain du droit, on gagne », conclut Laurent Hamon. Réponse demain pour la question de la compétence du tribunal.