Revenir à la rubrique : Economie

Restaurants de plage de l’Hermitage : Le patron du Coco Beach réagit

Suite à la décision du tribunal administratif d'annuler les AOT (autorisations d'occupation temporaires) d'occupation du domaine public par un certain nombre de restaurants de plage, le groupe Exsel, propriétaire du Coco Beach, a réagi via un communiqué. Nous le publions intégralement ci-dessous. Notons simplement au passage qu'il ne dit pas s'il va se plier de lui même à la décision du tribunal ou s'il va attendre un arrêté préfectoral de fermeture.

Ecrit par zinfos974 – le lundi 19 mars 2018 à 00H22

Le groupe Exsel prend acte de la décision rendue le 16 mars par le Tribunal Administratif ordonnant la suspension des AOT accordées en juillet 2017 par la mairie de Saint-Paul à plusieurs établissements de bord de plage et notamment au Coco Beach, dont il est l’exploitant.

Le groupe regrette cette décision qui, à l’instar de celle de la liquidation immédiate de l’hôtel le Saint-Denis (ancien Best Western du groupe Apavou) prononcée le 7 mars dernier alors qu’il y avait des offres de reprises sans conditions, programme la disparition d’établissements emblématiques de La Réunion, au rôle économique et social majeur dans leur secteur, et les emplois directs et indirects qu’ils génèrent.

Les dommages s’annoncent, en effet, considérables :

A l’Hermitage plus précisément, ce sont des dizaines de Réunionnais (autant de familles) qui vont directement se retrouver sans travail. Il faut y ajouter la menace sur autant d’emplois indirects (chez les fournisseurs et partenaires commerciaux de ces établissements), autant de lourds dommages collatéraux, encore difficiles à évaluer.

Ce sont également des recettes en moins dans les caisses de la commune, les loyers de ces AOT étant collectés par Saint-Paul, et dans les caisses de l’Etat (cotisations salariales et patronales et impôts et taxes diverses).

Quant à l’image que cette option propose aux Réunionnais et aux touristes qui profitent des atouts de l’île et notamment du lagon de l’Hermitage en fréquentant régulièrement ces établissements, elle sera durablement ternie.

Dans ce contexte, le groupe Exsel s’interroge sur l’ambition du territoire en matière touristique et sur les motivations des acteurs qui le dirigent. Il déplore la succession de signes négatifs envoyés aux investisseurs qui souhaitent ardemment développer ce secteur porteur d’emplois et d’avenir pour La Réunion.

En tant que bénéficiaire d’une AOT pour son établissement le Coco Beach, le groupe Exsel était favorable à étudier toute solution de recul de ses installations. Cette option aurait privilégié le maintien d’une offre commerciale de qualité sur les plages, la réduction des nuisances, la sauvegarde des emplois.

En conséquence, le groupe Exsel réaffirme son souhait de travailler main dans la main avec les pouvoirs publics et autres parties prenantes pour mettre en place un nouveau cadre de fonctionnement respectueux de la loi, de l’environnement, et de la nécessité du maintien d’une offre touristique proche des plages pour le dynamisme et l’attractivité de La Réunion.

Enfin, le Groupe Exsel, 100% réunionnais, compte une dizaine d’établissements hôteliers et autant de restaurants sur toute l’île. Parmi eux, cinq hôtels sont labélisés Clé Verte (www.laclefverte.org, 1er label environnemental international pour l’hébergement touristique et la restauration) ce qui atteste de l’engagement incontestable du groupe en faveur d’une réduction significative de l’impact environnemental de son activité. Comptant plus de 450 employés, il contribue ainsi activement au rayonnement touristique et au développement économique du territoire.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Dérogation pour les produits de construction : « Une victoire écologique et sociale » pour Gaillard et Ratenon

Dans un communiqué, les députés Jean Hugues Ratenon et Perceval Gaillard saluent la décision du Parlement européen d’autoriser La Réunion et les autres territoires ultramarins à importer des produits de construction de pays tiers sans marquage CE. Une mesure permettant de réduire les coûts pour les entreprises et les consommateurs, tout en réduisant l’impact écologique associé au transport.

La CRC épingle la SAPHIR sur la gestion durable de l’eau

La Chambre régionale des comptes de La Réunion a publié son rapport d’observations définitives sur la société d’aménagement des périmètres hydroagricoles de La Réunion (SAPHIR), après son premier contrôle initié en février 2023. Le rapport, qui a finalisé ses observations en octobre 2023, critique les pratiques actuelles de SAPHIR, soulignant sa dépendance financière aux ventes d’eau et ses modalités d’action qui ne s’inscrivent pas pleinement dans une gestion durable de l’eau.

Henri Nijdam : “Le Quotidien ne sera pas un journal low-cost”

Propriétaires depuis ce mercredi à minuit du Quotidien, Henri Nijdam et Jean-Jacques Dijoux ont livré quelques éléments sur le futur du journal. Aux lecteurs, les nouveaux hommes forts de ce pilier de la presse locale assurent que Le Quotidien nouvelle formule sera de qualité.