Le groupe Exsel prend acte de la décision rendue le 16 mars par le Tribunal Administratif ordonnant la suspension des AOT accordées en juillet 2017 par la mairie de Saint-Paul à plusieurs établissements de bord de plage et notamment au Coco Beach, dont il est l’exploitant.
Le groupe regrette cette décision qui, à l’instar de celle de la liquidation immédiate de l’hôtel le Saint-Denis (ancien Best Western du groupe Apavou) prononcée le 7 mars dernier alors qu’il y avait des offres de reprises sans conditions, programme la disparition d’établissements emblématiques de La Réunion, au rôle économique et social majeur dans leur secteur, et les emplois directs et indirects qu’ils génèrent.
Les dommages s’annoncent, en effet, considérables :
A l’Hermitage plus précisément, ce sont des dizaines de Réunionnais (autant de familles) qui vont directement se retrouver sans travail. Il faut y ajouter la menace sur autant d’emplois indirects (chez les fournisseurs et partenaires commerciaux de ces établissements), autant de lourds dommages collatéraux, encore difficiles à évaluer.
Ce sont également des recettes en moins dans les caisses de la commune, les loyers de ces AOT étant collectés par Saint-Paul, et dans les caisses de l’Etat (cotisations salariales et patronales et impôts et taxes diverses).
Quant à l’image que cette option propose aux Réunionnais et aux touristes qui profitent des atouts de l’île et notamment du lagon de l’Hermitage en fréquentant régulièrement ces établissements, elle sera durablement ternie.
Dans ce contexte, le groupe Exsel s’interroge sur l’ambition du territoire en matière touristique et sur les motivations des acteurs qui le dirigent. Il déplore la succession de signes négatifs envoyés aux investisseurs qui souhaitent ardemment développer ce secteur porteur d’emplois et d’avenir pour La Réunion.
En tant que bénéficiaire d’une AOT pour son établissement le Coco Beach, le groupe Exsel était favorable à étudier toute solution de recul de ses installations. Cette option aurait privilégié le maintien d’une offre commerciale de qualité sur les plages, la réduction des nuisances, la sauvegarde des emplois.
En conséquence, le groupe Exsel réaffirme son souhait de travailler main dans la main avec les pouvoirs publics et autres parties prenantes pour mettre en place un nouveau cadre de fonctionnement respectueux de la loi, de l’environnement, et de la nécessité du maintien d’une offre touristique proche des plages pour le dynamisme et l’attractivité de La Réunion.
Enfin, le Groupe Exsel, 100% réunionnais, compte une dizaine d’établissements hôteliers et autant de restaurants sur toute l’île. Parmi eux, cinq hôtels sont labélisés Clé Verte (www.laclefverte.org, 1er label environnemental international pour l’hébergement touristique et la restauration) ce qui atteste de l’engagement incontestable du groupe en faveur d’une réduction significative de l’impact environnemental de son activité. Comptant plus de 450 employés, il contribue ainsi activement au rayonnement touristique et au développement économique du territoire.