En Corse, le président du Conseil exécutif, Paul Giacobbi, cherche à « limiter l’accès à la propriété pour les non-résidents » de l’île. La proposition est soutenue par les indépendantistes mais elle risque d’être jugée anticonstitutionnelle.
À la Réunion, les indépendantistes en rêvent. Selon Aniel Boyer, président de Nasion Rénioné, « Avec 2500 km2, on ne peut pas accueillir tout le monde. On sera bientôt 1 million d’habitants, et on a déjà du mal à circuler sur les routes et à trouver du travail. Un Réunionnais ne peut pas s’acheter de terrain, même avec un salaire de 2.500 euros ». En cause selon lui, la surrémunération des fonctionnaires.
Mais Aniel Boyer explique qu’une telle loi ne serait pas compatible avec le droit français et que c’est justement pour cela qu’il faut un changement de statut pour l’île de la Réunion. « Tout le monde est français de nos jours: les métropolitains mais aussi les personnes originaires des îles qui nous entourent, donc tout le monde peut venir, précise-t-il. Je doute que les Corses y parviennent de cette façon mais s’ils y arrivent, ça nous donnera de l’espoir ».