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Requin: Pour les Verts Réunion, il faut « apprendre à connaître avant d’agir »

Après Jean Erpeldinger et Mélissa Cousin, élus écologistes et administrateurs de la Réserve Marine qui ont réagi hier dans un communiqué concernant le risque requin, au tour du groupe Europe Ecologie-Les Verts de La Réunion de prendre position. Voici son communiqué:

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 02 août 2012 à 11H40

« Apprendre à connaître avant d’agir

L’Île de La Réunion fait la une de l’actualité après l’attaque mortelle d’un requin sur un surfeur.
Faut-il prélever le requin ? Faut-il revoir le périmètre de la réserve marine ? L’activité surf est-elle en sursis ? Faut-il attendre la fin des études scientifiques ?

S’il arrive qu’après un fort cyclone ou une forte houle que des petits requins franchissent la barrière corallienne pour venir se loger dans la dépression arrière récifale, la zone de baignade, il est très rare d’y voir des adultes et encore plus rare d’y avoir des victimes. Par contre, on enregistre les attaques de requins en dehors de la barrière, en haute mer, au niveau de la pente externe du récif. L’activité de surf se fait également dans cette zone.
La fonction de la réserve marine est de combattre le déséquilibre engendré par l’impact des activités humaines sur l’écosystème récifal et de protéger le renouvellement des équilibres qui se font naturellement.

Il est clair que nous n’avons pas à choisir entre le requin et une activité en mer en particulier mais bien à réfléchir sur l’occupation spatiale et temporelle du domaine récifal. La baignade et les activités sportives à l’intérieur de la barrière sont plus sûres.
Les résultats qui suivront les études scientifiques sur la dynamique des populations de requins aideront à la politique de gestion balnéaire, marine, à la règlementation des activités nautiques etc.

Les activités touristiques et économiques de l’Île ne sont globalement pas impactées par l’emballement médiatique autour du risque requin au regard des dernières statistiques de l’INSEE (+12% de fréquentation touristique en 2011 ; 20% des touristes y viennent pour le patrimoine mondial). La dynamisation territoriale sur les enjeux socio-économiques dépend de l’engagement des collectivités, des acteurs économiques, des associations et des habitants.

EELVR demande que toute action, notamment de prévention, en faveur de la sécurité des activités nautiques et de la protection des écosystèmes soit menée en toute sérénité et avec le recul nécessaire : mieux connaître la mer, c’est mieux l’appréhender, mieux la gérer. En protégeant l’écosystème, on protège aussi l’Homme.

Cordialement,
Europe Ecologie-Les Verts de La Réunion »

 

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