Revenir à la rubrique : Culture

Reptiles et sueurs froides au Tampon

Du 6 au 15 août, la salle Beaudemoulin du Tampon accueille une exposition pour le moins originale, les "reptiles des Landes". Au programme, sueurs froides, manipulations et une vingtaine de reptiles parmi lesquels un boa constrictor, un python et même un tegu.

Ecrit par Ludovic Robert – le mercredi 11 août 2010 à 14H30

Les terrariums ont envahi la salle Rita et Charles Beaudemoulin depuis la semaine dernière à l’occasion du premier salon des reptiles vivants du Tampon. Avis aux personnes en quête d’émotion, cette visite guidée entre serpents et autres iguanes devrait faire son effet. Manipulations et sensibilisation, bienvenue dans le monde de Désiré Camacho et de ses frères.

Venus tout droit du Reptilarium de Labenne dans les Landes, la vingtaine de boa, python, tegu et autres iguanes n’ont pas rencontré beaucoup de difficultés pour devenir les stars des vacances au Tampon. Accompagnés de leur « maître » Désiré Camacho, qui expose pour la première fois en Outre-mer, les animaux attirent l’attention et souvent l’appréhension. Et pour cause, s’ils suscitent l’admiration de tout un chacun ils sont également à l’origine des frissons et craintes cachés d’un public composé d’adultes mais aussi d’enfants.

« La fréquentation n’est pas ma priorité« 

« Le nombre de visiteurs ne m’intéresse pas vraiment. La fréquentation n’est pas ma priorité« , explique le responsable de l’exposition. « Ce qui compte vraiment pour moi, ce sont les réactions des adultes et enfants à la vue de ces animaux souvent méconnus. C’est cette réceptivité à laquelle j’assiste qui compte le plus pour moi« , poursuit l’amoureux des reptiles.

Nourris quotidiennement de fruits, légumes et insectes, les rats, souris et autres lézards paraissent à l’aise sur les « terres » réunionnaises. Quant au serpent roi, au serpent à jarretière ou au python royal, c’est directement chez les animaleries du coin que Désiré Camacho fait ses courses avec à la clé, des prix adaptés.
Côtés terrariums, le boa constrictor et ses 2,50 mètres de long règne visiblement en maître sur l’exposition et sur les bêbêtes du salon. Des bêbêtes que le public peut approcher et toucher sans difficultés dans le cadre de manipulations réalisées par Désiré Camacho lui même, pour la modique somme de cinq euros par enfant et de six euros par adulte.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

La danse de couple, un vrai atout pour trouver l’amour ?

Comme de nombreuses pratiques sportives ou culturelles, la danse permet de se livrer à une activité qui allie autant l’exercice physique que le développement d’un nouveau cercle social. Mais certaines danses sociales ont également la réputation d’être un lieu de rencontre amoureuse où de nombreux couples se sont formés. Mais s’agit-il d’un cliché ou une réalité bien concrète ?

Résultats du concours de la correspondance

La sixième édition de notre concours de la correspondance s’est achevée la semaine dernière. Un grand merci aux amateurs qui nous ont fait parvenir leur contribution. De La Réunion en passant par Tahiti, la Belgique, et même la Russie et la métropole, c’est avec une grande joie que nous avons enregistré plusieurs dizaines de vos missives.

Le reggae introspectif de Taïro

La chanson de Taïro « Ramène-moi » a été mise en image (d’animation) par Mother&Son. Une expérience visuelle et sonore.

Dengue : 258 cas depuis le début de l’année

L’augmentation du nombre de cas de dengue se poursuit à La Réunion. Depuis le début de l’année, 258 cas de dengue ont été recensés, dont plus de la moitié dans le sud de l’île. Le préfet et le directeur général de l’ARS souhaitent renforcer les messages de prévention auprès de la population et mobiliser l’ensemble des acteurs communaux et intercommunaux.