"Le président de la Région Paul Verges ayant évoqué hier soir son éventuel passage au Conseil général ce matin afin de rencontrer la dizaine d'ex-salariés de l'Arast qui occupe encore les lieux, je me suis donc rendue au Palais de la Source ce matin à 8h45 dans l'espoir de l'interviewer. Il n'est finalement pas venu, mais j'ai tout de même pu entrer en détournant l'attention du vigile qui m'a prise pour une employée du Département, alors que la presse n'est normalement pas autorisée à entrer.
"Pas le droit d'être là"
Malgré les sommations du responsable logistique Thierry Vitry de quitter les lieux parce je n'avais "pas le droit d'être là", je ne me suis pas laissée intimider et lui ai répondu que j'étais là pour faire mon travail. Il n'a pas osé faire usage de la force, certainement grâce à la dizaine d'ex-salariés de l'Arast qui me soutenaient.
Une proposition "sans en-tête et sans signature"
Les occupantes du hall du Département m'ont fait part de la proposition du président de la Région Paul Verges à leurs représentants hier soir, écrite "sans en-tête et sans signature" indique Patricia, une ex-salariée de l'Arast pour qui le document n'a aucune valeur.
A travers ce document, Paul Verges se présente comme médiateur et demande au ex-salariés de l'Arast "comme premier geste de bonne volonté de cesser l'occupation des locaux du Conseil général, et de ne plus réitérer ce mode de contestation durant toute la durée de la concertation. En réponse à ce geste, l'autre partie ne donne pas suite à sa procédure engagée relative à l'occupation des locaux".
Une proposition que Paul Verges aurait aimé que le syndicaliste Paul Junot signe, car ce dernier est considéré comme "l'instigateur de l'occupation des locaux du Département". Une signature qui aurait ouvert une négociation, mais il semblerait que Paul Junot de la CFTC ait choisi de ne pas céder, au moins jusqu'au prononcé du jugement du référé engagé devant le Président du TGI, le mardi 2 février prochain.
Voici les images exclusives de ce qui se passe sous le hall du Conseil Général...
"Pas le droit d'être là"
Malgré les sommations du responsable logistique Thierry Vitry de quitter les lieux parce je n'avais "pas le droit d'être là", je ne me suis pas laissée intimider et lui ai répondu que j'étais là pour faire mon travail. Il n'a pas osé faire usage de la force, certainement grâce à la dizaine d'ex-salariés de l'Arast qui me soutenaient.
Une proposition "sans en-tête et sans signature"
Les occupantes du hall du Département m'ont fait part de la proposition du président de la Région Paul Verges à leurs représentants hier soir, écrite "sans en-tête et sans signature" indique Patricia, une ex-salariée de l'Arast pour qui le document n'a aucune valeur.
A travers ce document, Paul Verges se présente comme médiateur et demande au ex-salariés de l'Arast "comme premier geste de bonne volonté de cesser l'occupation des locaux du Conseil général, et de ne plus réitérer ce mode de contestation durant toute la durée de la concertation. En réponse à ce geste, l'autre partie ne donne pas suite à sa procédure engagée relative à l'occupation des locaux".
Une proposition que Paul Verges aurait aimé que le syndicaliste Paul Junot signe, car ce dernier est considéré comme "l'instigateur de l'occupation des locaux du Département". Une signature qui aurait ouvert une négociation, mais il semblerait que Paul Junot de la CFTC ait choisi de ne pas céder, au moins jusqu'au prononcé du jugement du référé engagé devant le Président du TGI, le mardi 2 février prochain.
Voici les images exclusives de ce qui se passe sous le hall du Conseil Général...