Revenir à la rubrique : Société

Repas de Noël : tradition… avec quelques touches modernes

Au lendemain du réveillon de Noël, l’heure est au bilan des mets dressés sur des tables réunionnaises... un peu moins traditionnelles.

Ecrit par HL – le mercredi 25 décembre 2013 à 08H18

Caris, grillades, bouchons, samoussas, punch… À La réunion, la plupart des repas festifs restent traditionnels, mais il y a de plus en plus de saveurs originales et venues d’ailleurs.
 
Chez Jeannine et Daniel, de Saint-André, mariés depuis 41 ans, Noël c’est la tradition. « Pour nous, c’est l’occasion de réunir toute la famille, on tient à préparer un festin comme lontan surtout pour les petits et arrière-petits-enfants qui n’ont plus l’habitude de consommer des produits locaux ».
 
Comme tous les ans Daniel se sert d’un porc entier pour faire toutes sortes de charcuteries et grillades car « on ne jette rien », pendant que sa femme prépare les samoussas et les bonbons piments.
 
Sur la plupart des tables réunionnaises on retrouve les fameux bouchons et beignets en tous genres accompagnés par les achards, roi du crudité de l’île.

Certains ont adopté la tendance « terre et mer » à la mode au menu, pour satisfaire tous les palais en jonglant entre le cari bichiques et le civet canard.
 
Mais pas seulement, d’autres réunionnais innovent pour ce jour qui sort de l’ordinaire. Ils se tournent alors vers des saveurs plus occidentales: magret de canard, saumon de Norvège, caviar ou encore huîtres.

Aurélie 24 ans, étudiante de Saint-Denis, modernise également son assiette: « Cette année j’opte pour un cocktail de verrines, car en plus d’être original, c’est beaucoup plus digeste et on peut ainsi goûter à tout ».
 
Le foie gras, l’un des mets les plus prisés en cette période de fêtes revêt à présent les couleurs locales. Le foie gras péi, plus rare, à connu un grand succès cette année. 

L’incontournable bûche de Noël

Mais la star incontestée au réveillon et au repas du 25 décembre, reste la bûche de Noël, qu’elle soit pâtissière ou glacée. Comme le reste du repas, le combat fait rage entre les différents parfums: plus classiques comme les vanillés, chocolatés ou pralinés ou plus fruités avec le letchi et la mangue.

Il existe aussi désormais des bûches plus insolites, toujours aux saveurs locales comme celles au caramel avec une touche de gingembre péi ou imbibées au rhum Charrette. D’autres sont fourrées à la dakatine sans oublier le tout nouveau mélange chocolat-combava.
 
Mais qu’importe ce qui atterrit dans nos assiettes, les repas se termineront pour la plupart sous les rythmes de notre musique traditionnelle, des feux d’artifices et des fameux pétards.
 

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Découvrez les prix des carburants au 1er avril

Le prix du Gazole baisse de trois centimes au 1er avril. Celui du Sans plomb reste stable. Le soutien financier des collectivités permet aussi de maintenir le gel du prix de la bouteille de gaz à 15 euros.

Pas de remise gracieuse pour les 477.885 euros réclamés à l’ancien comptable public de la Région

L’affaire a semé le trouble chez les élus de la Région, ce jeudi matin. Alors que la majorité régionale avait choisi de s’abstenir, deux seules voix de l’opposition ont suffi pour faire échec à la demande de remise gracieuse de l’ancien payeur régional Ahmed Abdallah. Le frère de l’ancien DGS de la Région Mohamed Ahmed devra donc bien s’acquitter de la somme de 477.885 euros réclamée par la Cour des comptes.

Débrayage des préparateurs en pharmacie au CHOR

Une vingtaine de préparateurs en pharmacie hospitalière ont manifesté leur colère ce jeudi et ont pris part au mouvement de grogne nationale. Ils demandent notamment une révision des échelons et l’officialisation du diplôme d’État.