Ce mardi 18 janvier, la cour d'appel de Fort-de-France a rendu publique sa décision dans le procès pour les réparations de l'esclavage. La juridiction a estimé que l'action en réparation du MIR contre l'Etat français était irrecevable.
Dans le détail, l’arrêt rendu par la cour d’appel "a confirmé pour l’essentiel le jugement rendu par le tribunal de grande instance de Fort-de-France le 4 avril 2017 en déclarant toutefois irrecevables certaines parties en leur action".
Le 11 et 12 octobre 2021, le procès avait fait l’actualité même au niveau national. Plus de 15 avocats et personnalités éminentes de la Martinique, de Guadeloupe, de Guyane, d’Afrique et d’Europe avaient plaidé à la barre pour demander que réparation soit faite en contrepartie des crimes commis par l’Etat français contre les Africains déportés et mis en esclavage aux Amériques.
"Les descendants / ayants droit de victimes subissent encore aujourd'hui les conséquences"
A l’origine de cette action plus que symbolique puisque des réparations financières étaient même évaluées, il y a le célèbre "MIR", le Mouvement International des Réparations. Le MIR s’était engagé sur cette voie en compagnie du Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine.
Le MIR et les autres plaignants étaient défendus par un collectif de 15 avocats en provenance de Martinique, de Guadeloupe, de Guyane, du Bénin, de France et du Canada.
"Lors de l'abolition, seuls les auteurs du crime se sont vus réparer de la perte de leur capital, les esclaves affranchis étant abandonnés nus à leur sort et livrés à nouveau à l'exploitation par leurs anciens maîtres. La loi Taubira, en reconnaissant la traite et l'esclavage comme crimes contre l'Humanité a sorti de l'oubli cette tragédie dont les descendants / ayants droit de victimes subissent encore aujourd'hui les conséquences tant au plan matériel qu'au plan psychique / psychologique", fait toujours valoir le MIR.
Le mouvement, présidé par une personnalité politique de Martinique, Garcin Malsa, avait déjà informé que la décision de la cour d'appel de Fort-de-France ferait l'objet d'un pourvoi devant la cour de cassation puis d'un recours devant la cour européenne des droits de l'homme et des libertés.
Dans le détail, l’arrêt rendu par la cour d’appel "a confirmé pour l’essentiel le jugement rendu par le tribunal de grande instance de Fort-de-France le 4 avril 2017 en déclarant toutefois irrecevables certaines parties en leur action".
Le 11 et 12 octobre 2021, le procès avait fait l’actualité même au niveau national. Plus de 15 avocats et personnalités éminentes de la Martinique, de Guadeloupe, de Guyane, d’Afrique et d’Europe avaient plaidé à la barre pour demander que réparation soit faite en contrepartie des crimes commis par l’Etat français contre les Africains déportés et mis en esclavage aux Amériques.
"Les descendants / ayants droit de victimes subissent encore aujourd'hui les conséquences"
A l’origine de cette action plus que symbolique puisque des réparations financières étaient même évaluées, il y a le célèbre "MIR", le Mouvement International des Réparations. Le MIR s’était engagé sur cette voie en compagnie du Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine.
Le MIR et les autres plaignants étaient défendus par un collectif de 15 avocats en provenance de Martinique, de Guadeloupe, de Guyane, du Bénin, de France et du Canada.
"Lors de l'abolition, seuls les auteurs du crime se sont vus réparer de la perte de leur capital, les esclaves affranchis étant abandonnés nus à leur sort et livrés à nouveau à l'exploitation par leurs anciens maîtres. La loi Taubira, en reconnaissant la traite et l'esclavage comme crimes contre l'Humanité a sorti de l'oubli cette tragédie dont les descendants / ayants droit de victimes subissent encore aujourd'hui les conséquences tant au plan matériel qu'au plan psychique / psychologique", fait toujours valoir le MIR.
Le mouvement, présidé par une personnalité politique de Martinique, Garcin Malsa, avait déjà informé que la décision de la cour d'appel de Fort-de-France ferait l'objet d'un pourvoi devant la cour de cassation puis d'un recours devant la cour européenne des droits de l'homme et des libertés.