

Entre la route qui serpente les virages du village de Bois-Rouge et le caniveau, une échelle donne ainsi accès à la cour de la vieille dame, située trois mètres plus haut.
"La mobilisation médiatique est notre dernier recours", lance Joseph Etouaria. Le neveu de la gramoune retrace l'historique d'une demande qui s'éternise. "La demande de droit de passage a été déposée en 2000 auprès des services d'urbanisme. En juin 2010, deux agents du CCAS étaient passés. Il nous ont dit que leur service pourrait participer à hauteur de 2.500 euros pour construire une rampe d'accès vers la maison et ainsi faciliter l'accès à la maison de ma tante", s'exclame Joseph Etouaria.
La gentillesse des voisins a ses limites
De son côté, le devis de l'entreprise pour ces mêmes travaux se chiffre à 5.500 euros. "Impossible à assumer pour une gramoune qui touche une allocation mensuelle de 400 euros", poursuit le neveu.

Eliane demande à ce que le Conseil général l'aide à avoir accès à sa case
"Nous ne sommes ni la loi, ni la police, mais il s'agit pour l'association pour le développement de Saint-Paul d'apporter un début de solution administrative pour une dame qui a une retraite de rien du tout. Nous avons même envisagé de faire une quête mais nous préférons alerter les services compétents", affirme Dominique Romély, président d'association.
Et la situation est beaucoup plus critique qu'il y a quelques années, un terrain en friche qui sert encore de passage provisoire pourrait être construit dans quelques temps. "Quel voisin accepterait que l'on emprunte sa cour éternellement pour rentrer chez soi ? Il faut régulariser la situation", selon lui.
"Il y a deux mois, nous avons interpellé Pascaline Chéreau Némazine, adjointe municipale et récente conseillère générale. Je l'avais prévenu, sans réponse au bout d'un mois, je solliciterais les médias", conclut Joseph Etouaria. Eliane, peu bavarde et un brin défaitiste s'en remet à ses vieux jours : "Aide a moin avant la mort i vient trap' a moin", lance-t-elle dans un sourire appuyé.
Et la situation est beaucoup plus critique qu'il y a quelques années, un terrain en friche qui sert encore de passage provisoire pourrait être construit dans quelques temps. "Quel voisin accepterait que l'on emprunte sa cour éternellement pour rentrer chez soi ? Il faut régulariser la situation", selon lui.
"Il y a deux mois, nous avons interpellé Pascaline Chéreau Némazine, adjointe municipale et récente conseillère générale. Je l'avais prévenu, sans réponse au bout d'un mois, je solliciterais les médias", conclut Joseph Etouaria. Eliane, peu bavarde et un brin défaitiste s'en remet à ses vieux jours : "Aide a moin avant la mort i vient trap' a moin", lance-t-elle dans un sourire appuyé.