
"Le Préfet a enfin pris conscience de la gravité de la situation", déclare Jean-Hugues Ratenon, président d’Agir pou nout tout. "Il y a trop d’injustices dans ce pays. On ne peut plus accepter de tels écarts entre une minorité qui s’en met pleins les poches et une grande majorité qui vit dans la misère. Il faut aussi que le gouvernement se rappelle que la vie est 30% plus chère dans notre DOM. Alors, quand nous demandons 200 euros sur les plus bas salaires, nous parlons également des travailleurs pauvres. Parce qu’ici, la classe moyenne ce sont des travailleurs pauvres ! 200 euros de plus sur un salaire qui couvre à peine les charges de tous les mois, ce sera une bouffée d’oxygène et serait bénéfique pour tout le monde".
Tous les jours, Jean-Hugues Ratenon rencontre diverses associations de l’île qui veulent faire partie de la mobilisation du 5 mars. "Les gens m’appellent tous les jours pour s’informer sur notre plate-forme revendicative et veulent s’associer à notre mouvement. Il y a aussi des groupements d’entreprises, des artisans, des commerçants et des chefs d’entreprises pauvres qui m’appellent pour faire des propositions ou pour m’informer de leur situation qui se dégrade. C’est là qu’on se rend compte à quel point les gens en ont assez des injustices et des abus. Le 5 mars sera un grand jour. La classe moyenne, qui est composée des travailleurs pauvres ici, doit aussi s’exprimer ce jour là" !
Tous les jours, Jean-Hugues Ratenon rencontre diverses associations de l’île qui veulent faire partie de la mobilisation du 5 mars. "Les gens m’appellent tous les jours pour s’informer sur notre plate-forme revendicative et veulent s’associer à notre mouvement. Il y a aussi des groupements d’entreprises, des artisans, des commerçants et des chefs d’entreprises pauvres qui m’appellent pour faire des propositions ou pour m’informer de leur situation qui se dégrade. C’est là qu’on se rend compte à quel point les gens en ont assez des injustices et des abus. Le 5 mars sera un grand jour. La classe moyenne, qui est composée des travailleurs pauvres ici, doit aussi s’exprimer ce jour là" !