Comment Jessy Caro s’est-elle retrouvée suppléante de Gilles Leperlier, le bouillonnant jeune gauchiste local impliqué à l’UNEF, à l’AJFER – Nou lé kapab. « Je me suis reconnue dans ses valeurs », reconnaît-elle tout simplement.
« Il y a encore énormément de choses à faire à La Réunion autour du pouvoir d’achat, envers les étudiants, les familles ». Sensible à la situation des autres, très jeune, elle s’était lancée dans le réseau humanitaire : collecter et distribuer des colis alimentaires, des produits d’hygiène au profit des plus démunis en Afrique du Sud. « L’autre a toujours eu une place prépondérante dans mon horizon. Il en est de même pour Gilles Leperlier ». Le combattant né, l’a vite enrôlé dans ses multiples contestations telles que la priorité à l’embauche des Réunionnais et le retour des fonctionnaires dans l’île avec la mise en place de Critères Matériels et Moraux gradués et bonifiés.
Aujourd’hui à 32 ans, Jessy Caro expérimente pour la première fois le terrain d’une campagne électorale : « faire entendre notre voix, la voix de celles et ceux qui sont dans le besoin : pour l’amélioration du maintien des personnes âgées et handicapées à domicile, vingt semaines de congés de maternité en partage pour les parents et surtout sauver l’hôpital de Saint-Louis ! »
En matière de santé, Jessy Caro retrouve le sourire, elle est employée dans les soins infirmiers à domicile et sait de quoi elle parle : « la fermeture de la structure de Saint-Louis sera préjudiciable avec son centre antidouleurs et son CMP (centre médico psychologie), les électeurs de la septième circonscription devraient être sensibles à cette décision car la santé n’a pas de prix », conclut-elle.
Souhaitons toute la réussite au nouveau Vergès en devenir. Et s’il devient député, gageons qu’il ne tombe pas dans l’escalier car sa suppléante saura excellemment le remplacer !