
Les NAO (négociations annuelles obligatoires) entre la direction et les syndicats ont tourné court ce matin au siège d'Automobiles Réunion, distributeur de la marque Renault pour le compte du groupe Hayot.
Une petite demi-heure et puis s'en va. "La direction reste campée avec arrogance sur sa proposition d'1% de revalorisation salariale", lâche amèrement Giovanni Bourrice, délégué syndical CGTR Auto Réunion chez Renault. Une colère accentuée ce matin par la présence de deux huissiers de justice sur le site de Saint-Denis.
"En tout, une vingtaine de salariés grévistes ont été assignés devant le tribunal de grande instance de Saint-Denis ce vendredi après-midi. On nous reproche d'empêcher l'activité sur le site", déplore-t-il.
Les grévistes sont remontés. "Maintenant on attend la prochaine réunion NAO le 18 juin prochain. Mais on va faire du bruit", prévient le syndicaliste. La menace d'une radicalisation du conflit se profile et les grévistes promettent de se faire "entendre" dans les prochains jours, pas seulement devant le site de Saint-Denis, mais partout à la Réunion.
Une petite demi-heure et puis s'en va. "La direction reste campée avec arrogance sur sa proposition d'1% de revalorisation salariale", lâche amèrement Giovanni Bourrice, délégué syndical CGTR Auto Réunion chez Renault. Une colère accentuée ce matin par la présence de deux huissiers de justice sur le site de Saint-Denis.
"En tout, une vingtaine de salariés grévistes ont été assignés devant le tribunal de grande instance de Saint-Denis ce vendredi après-midi. On nous reproche d'empêcher l'activité sur le site", déplore-t-il.
Les grévistes sont remontés. "Maintenant on attend la prochaine réunion NAO le 18 juin prochain. Mais on va faire du bruit", prévient le syndicaliste. La menace d'une radicalisation du conflit se profile et les grévistes promettent de se faire "entendre" dans les prochains jours, pas seulement devant le site de Saint-Denis, mais partout à la Réunion.