Les services de l'Etat, de la Région Réunion et de la Banque publique d'investissement (BPI) ont signé ce vendredi 6 avril 2018 les conventions du Programme d'investissements d'Avenir (PIA).
Ce PIA, doté de près de 57 milliards d'euros et piloté par le commissariat général à l'investissement, a été mis en place pour financer des investissements innovants et prometteurs sur tout le territoire français. La mise en oeuvre du PIA implique la mobilisation de l'ensemble de la Caisse des Dépôts et de plusieurs directions de BPI France.
Ces 57 milliards d'euros ont été mobilisés en trois temps. Tout d'abord en 2010, où 35 milliards d'euros ont été dédiés à la première vague (PIA1) ; en 2014 où le PIA a été renforcé avec une enveloppe complémentaire de 12,2 milliards d'euros ; et enfin en 2016, où 10 milliards d'euros supplémentaires ont été dédiés au PIA.
À La Réunion, cette signature tripartite entre la collectivité régionale, l'État et la Banque publique d'investissement (BPI), permettra de lancer plusieurs appels à projets.
Parmi eux : un concernant des projets d'innovation avec une enveloppe dédiée de un million d'euros (avec une participation de 500 000 euros de la part de l'Etat et de la Région) et un autre concernant l'accompagnement et la transformation de filière, chiffré à deux millions d'euros (un million pour l'Etat et la Région).
Le premier vise à accélérer l’émergence d’entreprises leader sur leur domaine et pouvant prétendre à une envergure nationale. Pour cela, l’action permet le soutien, en subvention et/ou en avances remboursables, des projets les plus innovants et les plus ambitieux, portés par les PME du territoire régional. Le second projet, quant à lui, vise à renforcer la compétitivité des filières stratégiques française en permettant le recours à des moyens de production ou des infrastructures de recherche partagés, l’échange de données et d’informations, le partage des visions technologiques et de marché ainsi que l’initiation de démarches commerciales partagées.
À La Réunion, et pour débuter, une vingtaine d'entreprises vont être soutenues et bénéficier ainsi de subventions ou d'avances remboursables auprès de BPI France.
Un des objectifs poursuivis par la Région actuellement est la structuration de la filière aéronautique, "mais aussi celles du numérique et du digital", en passant par l'agro-alimentaire. Sur ce point, Didier Robert souhaite par exemple une vraie structuration de la filière ananas "en amont et en aval pour que le produit ananas Victoria puisse être un produit non seulement présenté comme il l'est aujourd'hui sur le marché local mais également à l'international, notamment dans le cadre d'une transformation industrielle".
Ce PIA, doté de près de 57 milliards d'euros et piloté par le commissariat général à l'investissement, a été mis en place pour financer des investissements innovants et prometteurs sur tout le territoire français. La mise en oeuvre du PIA implique la mobilisation de l'ensemble de la Caisse des Dépôts et de plusieurs directions de BPI France.
Ces 57 milliards d'euros ont été mobilisés en trois temps. Tout d'abord en 2010, où 35 milliards d'euros ont été dédiés à la première vague (PIA1) ; en 2014 où le PIA a été renforcé avec une enveloppe complémentaire de 12,2 milliards d'euros ; et enfin en 2016, où 10 milliards d'euros supplémentaires ont été dédiés au PIA.
À La Réunion, cette signature tripartite entre la collectivité régionale, l'État et la Banque publique d'investissement (BPI), permettra de lancer plusieurs appels à projets.
Parmi eux : un concernant des projets d'innovation avec une enveloppe dédiée de un million d'euros (avec une participation de 500 000 euros de la part de l'Etat et de la Région) et un autre concernant l'accompagnement et la transformation de filière, chiffré à deux millions d'euros (un million pour l'Etat et la Région).
Le premier vise à accélérer l’émergence d’entreprises leader sur leur domaine et pouvant prétendre à une envergure nationale. Pour cela, l’action permet le soutien, en subvention et/ou en avances remboursables, des projets les plus innovants et les plus ambitieux, portés par les PME du territoire régional. Le second projet, quant à lui, vise à renforcer la compétitivité des filières stratégiques française en permettant le recours à des moyens de production ou des infrastructures de recherche partagés, l’échange de données et d’informations, le partage des visions technologiques et de marché ainsi que l’initiation de démarches commerciales partagées.
À La Réunion, et pour débuter, une vingtaine d'entreprises vont être soutenues et bénéficier ainsi de subventions ou d'avances remboursables auprès de BPI France.
Un des objectifs poursuivis par la Région actuellement est la structuration de la filière aéronautique, "mais aussi celles du numérique et du digital", en passant par l'agro-alimentaire. Sur ce point, Didier Robert souhaite par exemple une vraie structuration de la filière ananas "en amont et en aval pour que le produit ananas Victoria puisse être un produit non seulement présenté comme il l'est aujourd'hui sur le marché local mais également à l'international, notamment dans le cadre d'une transformation industrielle".