Catherine Gaud a insisté sur la nécessité de ne pas confondre “mobilité et continuité territoriale ». Il ne faut pas que la Région Réunion supplée à l’État en matière de continuité territoriale. La conseillère régionale de l’Alliance a indiqué “qu’il faut préserver les finances du Conseil régional”.
Lors de son intervention, Monique Orphé a regretté “le manque d’engagement de la Région Réunion en matière de logement”. La conseillère régionale socialiste a alors demandé un engagement supplémentaire pour le FRAFU et le PFR. “En 2009, seule une vingtaine de dossiers a été retenue au titre de FRAFU (Fonds régional d’aménagement foncier et urbain). L’enveloppe totale consacrée pour ce FRAFU, a été 5,6 millions d’euros en 2009 dont 1,6 million de la Région Réunion”.
Monique Orphé s’est appuyée sur plusieurs éléments du programme socialiste pour demander au président Didier Robert d’être plus volontariste en matière de logement. “6.000 logements construits, ce sont 9.000 emplois supplémentaires ». Maya Césari, elle, est intervenue pour demander à la nouvelle majorité régionale de ne pas créer d’inégalité au sein des lycées.
“Pourquoi doter seulement les élèves de seconde d’un ordinateur portable »
“Pourquoi doter seulement les élèves de seconde d’un ordinateur portable. Nous vous proposons d’en donner un à tous les lycéens. Et ce qui concerne la maintenance, comment cela va-t-il se passer ?”, s’est interrogée Maya Césari. “Il n’y a aucune remise en cause de l’équipement actuel”, lui a répondu Huguette Vidot pour la majorité régionale. “Nous avons listé un certain nombre de points sur lesquels nous allons travailler”.
Philippe Jean-Pierre, toujours pour l’opposition, a alors dénoncé “la confusion entre vitesse et précipitation”. Jean-Jacques Vlody l’avait fait avant lui. Philippe Jean-Pierre a aussi indiqué que l’actuelle majorité régionale “privilégie l’opacité à la lisibilité”. Nadia Ramassamy, pour la majorité, a répliqué “qu’il faut laisser le temps au président de travailler. L’élection s’est terminée il y a seulement un mois”.
Fabienne Couapel-Sauret a été plus incisive. “Ne pas confondre vitesse et précipitation, c’est aussi ne pas tomber dans l’inertie de ces 12 dernières années. En ne votant pas ces décisions budgétaires modificatives, l’Alliance et le PS se placent dans une opposition stérile et dans l’inaction”.