Le président de Région, Didier Robert, a présenté à la Pyramide inversée, ce matin, deux projets qu’il considère comme « prioritaires » et qui sont inscrits dans le Plan de réussite pour l’éducation et la formation de la Région : des ordinateurs pour les lycéens et les apprentis, et la bourse de la réussite à destination des primo-étudiants.
L’opération sera renouvelée à chaque rentrée. L’investissement dans les ordinateurs portables représente neuf millions d’euros pour la Région. Un projet qui est réalisé « au nom de l’égalité des chances », précise Didier Robert. « Aucun métier aujourd’hui ne peut se concevoir sans une maitrise de l’outil informatique, d’Internet et des NTIC », ajoute le président de Région. L’objectif est de « lutter contre la fracture numérique, favoriser l’apprentissage des NTIC, faciliter l’insertion des jeune Réunionnais ».
48 postes « animateurs NTIC » créés
Un établissement test a été choisi, le lycée Bois Joly Pottier ,au Tampon, « pour tester in situe le dispositif ». Si la Région n’a pas fait d’appel d’offre, c’est « pour ne pas tuer le marché local », qui comprend 140 revendeurs. Le principe du bon d’achat est « d’éclater le marché sur toute l’île ».
De plus, 48 postes « animateurs NTIC » seront créés, en CDD de deux ans.
Des allocations pour les « classes intermédiaires »
Par ailleurs, « la bourse régionale de la réussite » constitue un engagement à hauteur de 3,6 millions d’euros qui concerne « les primo-étudiants » de toutes les filières de formation. Cette bourse a trois volets d’intervention : L’allocation de premier équipement (APE), soit 500 euros pour les boursiers et 300 euros pour les non-boursiers. L’allocation de frais d’inscription en première année (AFI), soit 200 euros, uniquement pour les non-boursiers. L’allocation de première année de Master (APM), mise en œuvre à la rentrée 2011, soit 700 euros, uniquement encore pour les non-boursiers. Cela vise les « classes intermédiaires qui sont des laissées-pour-compte ».
Pour ce qui est de la mobilité, la région prend en charge une partie du billet du parent accompagnant son enfant qui part en métropole dans le cadre de ses études, soit 360 euros. Cette aide concerne un millier de parents.
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