Revenir à la rubrique : Faits divers

Refusant de partager le dernier verre de rhum, il prend un coup de couteau

Les faits se sont déroulés le 20 septembre dernier à la Saline. Une fois n’est pas coutume, c’est l’alcool qui est l’élément déclencheur d’une scène qui aurait pu se terminer aux assises. T Trois dalons font la fête lorsque le frère de celui qui reçoît, Thierry.G, arrive et se joint à eux. Plusieurs verres de […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 23 septembre 2019 à 21H26

Les faits se sont déroulés le 20 septembre dernier à la Saline. Une fois n’est pas coutume, c’est l’alcool qui est l’élément déclencheur d’une scène qui aurait pu se terminer aux assises. T

Trois dalons font la fête lorsque le frère de celui qui reçoît, Thierry.G, arrive et se joint à eux. Plusieurs verres de rhum plus tard, alors qu’il ne reste plus qu’un verre à boire, l’un des convives refuse de partager son breuvage avec Thierry. 

Qu’à cela ne tienne, Thierry s’offusque et lui demande de quitter son domicile. Le jeune homme s’exécute et se lève pour partir. Alors qu’il est de dos, il reçoît un coup de couteau dans le cou et reçoit un galet dans l’arcade. il se verra attribuer par les urgences une ITT de 3 jours. Thierry, de son côté, pas rancunier, part se coucher tranquillement. Ce sont les gendarmes qui le réveillent aux alentours de 22h30 afin de le placer en garde à vue. Il sera relevé, un peu plus tard, avec un taux d’alcoolémie de 0,67 mg/l d’air. 

Malgré ses 9 mentions, il n’avait jamais été incarcéré

Thierry.G, est impressionnant de calme et de distance face à la gravité des faits. Il prétend avoir été agacé par le désordre qui régnait chez lui à son arrivée. Il reconnaît le coup de couteau mais explique n’avoir aucun souvenir du jet de galet dont la victime, présente à l’audience, porte les stigmates. Durant l’audience, il se repent autant qu’il peut devant le tribunal de sa dépendance à l’alcool.

« Il y a une différence entre son calme et la gravité des faits. Il ne réalise pas la gravité de ses actes. Le seul sujet de discorde, c’est le dernier verre, mais le seul à avoir mis le désordre c’est lui. il ne se souvient pas du galet, c’est particulièrement inquiétant », explique la procureure. Elle requiert 1 an de prison, la révocation de 8 mois d’un précédent sursis ainsi que le maintien en détention au regard des 9 mentions de son casier. 

Le tribunal, après en avoir délibéré, condamne Thierry.G à une peine de 18 mois de prison dont 10 mois de sursis mise à l’épreuve assortis du maintien en détention. Malgré ses 9 mentions, il n’avait jamais été incarcéré et se verra cette fois goûter aux joies de la détention.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Rodéos urbains au Port : 10 motos saisies et détruites par la Police

Alors que depuis le début de l’année, une recrudescence des rodéos motorisés a été observée au Port avec pour conséquences deux accidents graves de la route, une opération menée par la Police ce jeudi a permis la saisie de 10 motos impliqués dans cette pratique illégale. Les deux-roues ont été détruits.

Soupçons d’emplois illégaux au cabinet de la Région : La stratégie d’enquête décriée par la défense

En début d’audience pour ce premier jour de procès, les 11 prévenus de la Région Réunion, dirigée par Didier Robert de 2010 à 2021, ont nié toute faute malgré les poursuites pour détournement de fonds, prise illégale d’intérêts et de recel après un contrôle de la Chambre régionale des comptes. L’enquête préliminaire a révélé des emplois potentiellement fictifs, des recrutements discrétionnaires et des rémunérations excessives. Les avocats de la défense contestent la procédure, arguant notamment de partialité et d’imprécision des motifs de poursuite.