Face aux inquiétudes du monde enseignant sur l’enseignement du grec et du latin au collège, point polémique de la réforme du collège, la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a saisi le Conseil supérieur des programmes.
Elle demande au CSP d’apporter dans son projet de programme de français de la cinquième à la troisième « des articulations plus lisibles avec les langues et cultures de l’Antiquité », qui seront remises à la mi-octobre.
Pour rappel, les options latin et grec devaient disparaître pour être intégrées dans un des nouveaux enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI), intitulé « Langues et culture de l’Antiquité ».
Une concession avait récemment été faite par le gouvernement pour contrer la grogne des latinistes et hellénistes, en ajoutant un « enseignement de complément » facultatif (soit une heure par semaine en cinquième puis deux heures en quatrième et troisième), mais en gardant tout de même l’enseignement au sein des EPI.
« Nous demandons au CSP, qui n’était pas encore saisi [sur le latin et le grec], de fournir un programme, un cadre. C’est une garantie apportée à ceux qui avaient des inquiétudes » sur l’enseignement de ces langues, a déclaré l’entourage de Najat Vallaud-Belkacem à francetv info.